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Effet de différents sels de calcium in vitro et in vivo sur le développement des champignons de postrécolte du melon
Abstract
Objectifs : L’efficacité in vitro et in vivo du silicate, l’hydroxyde, l’oxyde, le sulfate et l’hypochlorite de calcium a été testée sur le développement des champignons responsables de la pourriture du melon en post-récolte.
Méthodologie et Résultats : les sels de calcium ont été testés in vitro à 200, 400, 600, 800 et 1000 ppm et in vivo à 600 ppm contre Alternaria alternata, Fusarium oxysporum et Trichothecium roseum isolées à partir de deux variétés de melon Cantaloup et Galia. Le silicate, l’hydroxyde et l’oxyde de calcium se sont avérés efficaces sur les isolats de F. oxysporum, d’A. alternata et de T. roseum à 1000 ppm avec des pourcentages compris entre 66,7% et 85,7% pour la croissance mycélienne, 62,8 et 92,4% pour la production des conidies et 82,8 et 98,8 % pour leur germination. Les champignons testés sont moyennement sensibles au sulfate de calcium alors que l’hypochlorite de calcium est sans action. In vivo, le silicate, l’hydroxyde et l’oxyde de calcium à 600 ppm ont pu inhiber les pourritures superficielles causées par l’isolat A4 d’A. alternata, F2 de F. oxysporum et Tr de Trichothecium roseum avec des pourcentages d’inhibition allant de 51% à 86% sur les fruits de melon Cantaloup et de 52% à 85% sur ceux de Galia. La profondeur de la pourriture à l’intérieur du fruit a été réduite avec des pourcentages d’inhibition compris entre 53% et 85% sur Cantaloup et entre 50% et 91% sur Galia.
Conclusion et application de la recherche : Le silicate, l’hydroxyde et l’oxyde de calcium sont les sels de calcium les plus efficaces aussi bien in vitro qu’in vivo contre les champignons responsables des pourritures de melon en post-récolte. Les résultats obtenus vont permettre de s’orienter vers la lutte par les sels de calcium contre les pathogènes responsables des pourritures du melon en post-récolte, avant l’entreposage, en raison de son efficacité contre les maladies d’origine fongiques.
Mots clés : Alternaria alternata, Fusarium oxysporum, Trichothecium roseum, melon, post récolte, sels de calcium.
In vitro and in vivo Effect of some calcium salts on the development of post-harvest fungi in melon
ABSTRACT
Objectives: the in vitro and in vivo efficacy of silicate, hydroxide, oxide, sulfate and calcium hypochlorite were tested on the development of fungi responsible for storage rot in melon fruit.
Methodology and results : Calcium salts were tested in vitro at 200, 400, 600, 800 and 1000 ppm and in vivo at 600 ppm against Alternaria alternata, Fusarium oxysporum and Trichothecium roseum isolated from two varieties of melon Cantaloupe and Galia. In vitro, silicate, hydroxide and calcium oxide were effective at 1000 ppm on the F. oxysporum, A. alternata and T. roseum isolates. The inhibition percentage was 66.7%- 85.7% for mycelial growth, 62.8-92.4% for conidia production and 82.8-98.8 % for conidia germination. Calcium sulfate was moderately effective against the three stages of the fungi life cycle whereas calcium hypochlorite was ineffective. In vivo, 600 ppm of calcium silicate, calcium hydroxide and calcium oxide inhibited superficial rot due to A. alternata isolate A4, F. oxysporum isolate F2 and T. roseum isolate Tr with 51 and 86% on Cantaloupe and 52 and 85% on Galia. The depth of rot inside the fruit decreased with 53 and 85% in Cantaloupe and 50 and 91% in Galia.
Conclusion and application of research: Silicate, hydroxide and oxide are the calcium salts most effective against the fungal species responsible for storage rot in melon fruit. The results obtained point to research on calcium salts control against the pathogens responsible for post-harvest rots in melons, before storage, because of their effectiveness against fungal diseases.
Keywords: Alternaria alternata, calcium salts, Fusarium oxysporum, melon, rot, storage, Trichothecium roseum.