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Pollution des eaux dans le bassin du nakambe: Cas du barrage de Ziga
Abstract
Le Burkina Faso est drainé essentiellement par quatre (4) grands bassins-versants: le bassin du fleuve Niger, le bassin du fleuve Nakanbé, le bassin du Mouhoun et le bassin de la Comoé. Le Nakanbé est le bassin le plus peuplé. La ville de Ouagadougou est presque entièrement tributaire des eaux de surface de ce bassin. Les problèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville ont conduit à l’adoption du projet de barrage de Ziga. D’une capacité nominale de deux cents (200) millions de m3 au plan d’eau normal (P.E.N), cet important ouvrage a pour vocation l’approvisionnement en eau de la ville de Ouagadougou. Les populations riveraines du barrage pratiquent le maraîchage sur les rives et avancent dans le lit du barrage au fur et à mesure que l’eau se retire. Pour lutter contre les insectes et les animaux nuisibles (vers, rats, rats-voleurs, lièvres, perdrix, pintades sauvages, …) qui détruisent leurs légumes, ils emploient des pesticides de synthèse, dont beaucoup sont interdits d’usage. Des fertilisants sont également utilisés. L’objectif de cette étude est de déterminer les perturbations physiques et chimiques subies par l’eau du barrage de Ziga par la mesure des paramètres physicochimiques de l’eau et la détermination des concentrations des résidus de pesticides organochlorés. Douze points de prélèvement d’échantillons ont été identifiés et ceux-ci ont été prélevés au mois de février et de mars 2012 et analysés pendant la même période. L’étude fait apparaître que les perturbations physicochimiques restent limitées et que sur les vingt (20) pesticides organochlorés recherchés, cinq (5) ont été détectés dans les eaux brutes du barrage de Ziga. Il s’agit de l’aldrine, de l’endosulfan sulfate, du alpha endosulfan, du beta HCH et du o,p- DDE.
Mots clés: approvisionnement; eau; maraîchage; pesticides; paramètres physicochimiques
Mots clés: approvisionnement; eau; maraîchage; pesticides; paramètres physicochimiques