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Potentialités de l’acarien prédateur Amblyseius swirskii (Athias-Henriot) (Acari: Phytoséiidae) dans la lutte biologique contre la mouche blanche Bemisia tabaci (Genn.), vecteur de la mosaïque du manioc en Afrique
Abstract
La mosaïque africaine du manioc est une maladie redoutable qui ravage les champs de manioc en Afrique. Elle est causée par un virus dont le vecteur principal est la mouche blanche Bemisia tabaci. Un des moyens de lutte contre cette maladie passe par la lutte contre le vecteur B. tabaci, réputé très résistant aux insecticides chimiques. L’acarien prédateur phytoséiide Amblyseius swirskii a été identifié en Europe comme un potentiel prédateur de B. tabaci. Dans une série d’études au laboratoire nous avons déterminé la capacité de deux populations (israélienne et béninoise) de A. swirskii à contrôler les populations de B. tabaci, réduisant
ainsi l’incidence de la mosaïque sur les plants de manioc. Pour chacune des deux populations du prédateur, les taux de prédation, d’oviposition et de survie des femelles adultes nourries aux larves de premier stade de B.
tabaci, en présence ou en absence de pollen de maïs, étaient très faibles par rapport à ceux obtenus dans des études précédentes avec du pollen de la massette, Typha australis ou du maïs. Aussi, les paramètres
biologiques démographiques montrent que sur les larves de B. tabaci le niveau de population de A. swirskii a décru très rapidement pour s’annuler, attestant que B. tabaci n’est pas une proie idéale pour le prédateur. Au
total, ces résultats indiquent que A. swirskii ne serait pas un bon agent de lutte biologique contre B. tabaci sur les plants de manioc en Afrique.
Mots clés : Manihot esculenta, aleurode, Aleyrodidae, paramètres démographiques, supplément nutritif.
ainsi l’incidence de la mosaïque sur les plants de manioc. Pour chacune des deux populations du prédateur, les taux de prédation, d’oviposition et de survie des femelles adultes nourries aux larves de premier stade de B.
tabaci, en présence ou en absence de pollen de maïs, étaient très faibles par rapport à ceux obtenus dans des études précédentes avec du pollen de la massette, Typha australis ou du maïs. Aussi, les paramètres
biologiques démographiques montrent que sur les larves de B. tabaci le niveau de population de A. swirskii a décru très rapidement pour s’annuler, attestant que B. tabaci n’est pas une proie idéale pour le prédateur. Au
total, ces résultats indiquent que A. swirskii ne serait pas un bon agent de lutte biologique contre B. tabaci sur les plants de manioc en Afrique.
Mots clés : Manihot esculenta, aleurode, Aleyrodidae, paramètres démographiques, supplément nutritif.