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Etudes préliminaires sur l’utilisation alimentaire des plantes spontanées dans les zones périphériques du parc W du Niger
Abstract
La présente étude, conduite dans 2 terroirs villageois (Boumba et Allambaré) de la périphérie du parc W du Niger, vise à répertorier les plantes alimentaires spontanées et à déterminer les préférences paysannes. La méthode de collecte des données repose sur des observations et des interviews ethnobotaniques individuelles et
collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). Plusieurs espèces sont en régression. A
Boumba, 14 espèces ont été déclarées menacées de disparition contre 12 à Allambaré. Le transport constitue également un facteur limitant pour la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). Des programmes de conservation et de valorisation des espèces à usages multiples doivent être encouragés pour diminuer le risque de dégradation de l’environnement immédiat du parc W du Niger.
Mots clés: Utilisation, communautés locales, cueillette, préférences paysannes, espèces spontanées, parc W, Niger.
collectives. Quarante neuf espèces végétales comestibles par les populations locales dont dix espèces herbacées ont été répertoriées. Les organes et produits utilisés sont principalement les fruits (40,91%), les feuilles (36,36%), les inflorescences/fleurs (9,09%), les graines/amandes (10,61%), la gomme (1,52%) et l’hypocotyle (1,52%). Parmi ces espèces comestibles certaines sont exploitées durant toute l’année (12%) et d’autres sont caractérisées par des périodes de récoltes saisonnières. L’utilisation alimentaire concerne la consommation en nature des fruits ou des graines (24 espèces), la préparation de sauce (12 espèces), de bouillie (4 espèces), de boisson (2 espèces), de salade (17 espèces) et du couscous (19 espèces). Plusieurs espèces sont en régression. A
Boumba, 14 espèces ont été déclarées menacées de disparition contre 12 à Allambaré. Le transport constitue également un facteur limitant pour la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). Des programmes de conservation et de valorisation des espèces à usages multiples doivent être encouragés pour diminuer le risque de dégradation de l’environnement immédiat du parc W du Niger.
Mots clés: Utilisation, communautés locales, cueillette, préférences paysannes, espèces spontanées, parc W, Niger.