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Prévalence du syndrome métabolique chez les sujets hypertendus adultes dans les formations sanitaires de Parakou (Bénin)
Abstract
Le syndrome métabolique (SM) est un groupe d’anomalies qui confère un risque accru de développer les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence
du SM chez les hypertendus adultes dans les formations sanitaires de Parakou selon les critères de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de la National Cholesterol Education Programme (NCEP) et d’évaluer la concordance entre ces deux critères. A travers une étude descriptive transversale avec recueil prospectif des données menée du 20 février au 30 juin 2010, 270 sujets hypertendus adultes (150 femmes, 120
hommes) ont été recrutés dans huit formations sanitaires de Parakou (Bénin). Chaque sujet de l’étude a bénéficié de mesures suivantes : poids, taille, pression artérielle, glycémie, cholestérolémie HDL et
triglycéridémie. La prévalence du SM selon les critères de la FID était de 69,6% contre 65,2% selon ceux de la NCEP. Le taux de prévalence était significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes
indépendamment des critères utilisés (les deux p < 0,001). La concordance entre les deux définitions était moyenne : 0,41 (intervalle de confiance à 95%: 0,30 - 0,53).
du SM chez les hypertendus adultes dans les formations sanitaires de Parakou selon les critères de la Fédération Internationale du Diabète (FID) et de la National Cholesterol Education Programme (NCEP) et d’évaluer la concordance entre ces deux critères. A travers une étude descriptive transversale avec recueil prospectif des données menée du 20 février au 30 juin 2010, 270 sujets hypertendus adultes (150 femmes, 120
hommes) ont été recrutés dans huit formations sanitaires de Parakou (Bénin). Chaque sujet de l’étude a bénéficié de mesures suivantes : poids, taille, pression artérielle, glycémie, cholestérolémie HDL et
triglycéridémie. La prévalence du SM selon les critères de la FID était de 69,6% contre 65,2% selon ceux de la NCEP. Le taux de prévalence était significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes
indépendamment des critères utilisés (les deux p < 0,001). La concordance entre les deux définitions était moyenne : 0,41 (intervalle de confiance à 95%: 0,30 - 0,53).