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Evolution de la résistance partielle à la pyriculariose foliaire selon l’âge, chez le riz de la sous-espèce japonica
Abstract
La pyriculariose (Magnaporthe grisea) est la plus grave maladie fongique, préjudiciable à la culture du riz en Côte d’Ivoire. La maladie sévit avec une grande acuité en écologie pluviale marquée par une forte présence des variétés de type japonica. Pour lutter contre la pyriculariose, l’utilisation des variétés résistantes à M. grisea apparaît comme l’option adaptée à la situation agro-économique des exploitants. Des deux types de résistance connus, la résistance partielle s’est révélée plus durable que la résistance complète, efficace mais de courte durée. Cependant, la résistance partielle demeure difficile à évaluer. Un essai a été conduit en milieu semi-contrôlé en vue de déterminer des paramètres fiables permettant la sélection de variétés munies d’un haut niveau de résistance partielle. L’étude s’est focalisée sur les variétés de riz de la sous-espèce japonica, dominant en riziculture pluviale. Le dispositif expérimental utilisé a été un factoriel 2 en bloc, avec quatre répétitions, comportant 32 variétés de riz (indica et japonica) à cinq âges matérialisés par les stades phénologiques 3-4, 4-5, 5-6, 6-7 et 7-8 feuilles. Les résultats obtenus montrent qu’à l’instar des variétés de riz indica, celles de la sous-espèce japonica acquièrent à des vitesses variables, un certain niveau de résistance partielle à la pyriculariose avec l’âge. En outre, pour la sélection d’un haut niveau de résistance partielle à la maladie, le nombre initial de lésions sporulantes, combiné ou non à la vitesse de diminution de ce nombre, apparaissent comme des paramètres fiables. L’étude a par ailleurs révélé de potentiels géniteurs de résistance partielle dans l’échantillon des génotypes de riz japonica testés.
Mots clés: Riz pluvial, Magnaporthe grisea, variété résistante, sélection, milieu semi-contrôlé, Côte d’Ivoire