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Plantes ichtyotoxiques et particularisme des usages au Congo (Brazzaville)
Abstract
L’étude ethno-anthropologique de l’usage de la biodiversité végétale, notamment des plantes ichtyotoxiques, chez 18 communautés ethnico-linguistiques de 7 groupes ethniques forestiers et savanicoles, met en évidence 26 taxons appartenant à 11 familles. Elle révèle en outre, pour la première fois dans la contrée, les propriétés ichtyocides des espèces de savane et dans une moindre proportion certaines forestières. Excepté
Euphorbia trigona et Tephrosia vogelii qui sont cultivées et utilisées concomitamment par les communautés forestières et savanicoles, toutes les plantes sont spontanées. Exploitant les plantes à portée de la main, on
observe des spécificités liées à l’habitat. Au regard du mode d’utilisation, chacune d’elles est une recette à part entière. Ainsi nous avons 6 (soit 23,07%) recettes spécifiques en savane, contre 17 (soit 65,38%) en forêt. Les données ethnobotaniques montrent qu’une dizaine de taxons, dont les vertus piscicides sont prouvées ailleurs, existent dans la contrée sans faire l’objet d’une exploitation. Les communautés forestières et savanicoles
exploitent activement la flore, pour assurer leur survie. L’usage de la plupart de ces ichtyocides requiert quelques précautions qui sans être observées engendrent des intoxications, parfois violentes à forte dose, suite à la consommation du poisson.
Euphorbia trigona et Tephrosia vogelii qui sont cultivées et utilisées concomitamment par les communautés forestières et savanicoles, toutes les plantes sont spontanées. Exploitant les plantes à portée de la main, on
observe des spécificités liées à l’habitat. Au regard du mode d’utilisation, chacune d’elles est une recette à part entière. Ainsi nous avons 6 (soit 23,07%) recettes spécifiques en savane, contre 17 (soit 65,38%) en forêt. Les données ethnobotaniques montrent qu’une dizaine de taxons, dont les vertus piscicides sont prouvées ailleurs, existent dans la contrée sans faire l’objet d’une exploitation. Les communautés forestières et savanicoles
exploitent activement la flore, pour assurer leur survie. L’usage de la plupart de ces ichtyocides requiert quelques précautions qui sans être observées engendrent des intoxications, parfois violentes à forte dose, suite à la consommation du poisson.