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Contribution à la connaissance des produits forestiers non ligneux du parc national de Kalamaloué, Extrême-Nord Cameroun: Les plantes alimentaires
Abstract
L’enquête ethnobotanique conduite sur les produits forestiers non ligneux du 1er avril au 30 septembre 2005 dans les ménages des villages basés autour du parc national de Kalamaloué a permis de recenser 26
espèces végétales utilisées comme plantes alimentaires par les populations Arabes choa, Bornoa, Kotoko, et Mousgoum. Ces espèces sont distribuées dans 20 genres, 15 familles et interviennent dans 49 recettes
alimentaires différentes. Les fruits, graines et feuilles sont les organes végétaux les plus cités, tandis que les amuse-gueule sont les modes de consommation des plantes les plus mentionnés. Les espèces telles que
Balanites aegyptiaca, Tamarindus indica, Boscia senegalensis, Diospyros mespiliformis et Ziziphus mauritiana apparaissent comme les plantes les plus utilisées comme alimentaires. Les fruits produits par les espèces
comme B. senegalensis et Z. mauritiana permettent aux communautés de survivre même pendant les périodes de disette. Les espèces indiquées à Kalamaloué sont également mentionnées pour les mêmes usages dans
d’autres pays africains. L’administration en charge de la gestion des parcs devrait tenir compte de l’importance des produits forestiers non ligneux de nature végétale dans la vie des populations riveraines du parc national de
Kalamaoué pour éviter des conflits.
espèces végétales utilisées comme plantes alimentaires par les populations Arabes choa, Bornoa, Kotoko, et Mousgoum. Ces espèces sont distribuées dans 20 genres, 15 familles et interviennent dans 49 recettes
alimentaires différentes. Les fruits, graines et feuilles sont les organes végétaux les plus cités, tandis que les amuse-gueule sont les modes de consommation des plantes les plus mentionnés. Les espèces telles que
Balanites aegyptiaca, Tamarindus indica, Boscia senegalensis, Diospyros mespiliformis et Ziziphus mauritiana apparaissent comme les plantes les plus utilisées comme alimentaires. Les fruits produits par les espèces
comme B. senegalensis et Z. mauritiana permettent aux communautés de survivre même pendant les périodes de disette. Les espèces indiquées à Kalamaloué sont également mentionnées pour les mêmes usages dans
d’autres pays africains. L’administration en charge de la gestion des parcs devrait tenir compte de l’importance des produits forestiers non ligneux de nature végétale dans la vie des populations riveraines du parc national de
Kalamaoué pour éviter des conflits.