Main Article Content
Estimation de la biomasse racinaire en fonction de la teneur en eau du sol chez les espèces sahéliennes : cas d’Acacia tortilis (Forsk.) Hayne ssp. raddiana (Savi) Brenand et de Balanites aegyptiaca (L) Del, en station et en milieu naturel
Abstract
Les écosystèmes sahéliens subissent une forte dégradation. Les problèmes majeurs auxquels sont confrontés les arbres de ces milieux demeurent l’alimentation en eau. Les systèmes racinaires de jeunes plants d’Acacia tortilis et de Balanites aegyptiaca sont étudiés par une évaluation des biomasses racinaires à partir d’échantillonnages destructifs en condition réelle et en station. La méthode d’excavation est utilisée en saison sèche chaude (SSC), en saison pluvieuse (SP) et en saison sèche fraîche (SSF). Les biomasses racinaires augmentent de la saison sèche chaude à la saison sèche fraîche. Les taux d’humidités du sol sont élevés dans les couches de surface en station et dans les couches profondes en milieu naturel. En station, les rapports PH/PE (phytomasse hypogée/phytomasse épigée) sont supérieurs à 1 chez A. tortilis en SSC et en SSF et inférieurs à 1 en SP. Chez B. aegyptiaca, les rapports PH/PE sont inférieurs à 1 pour les trois saisons. En milieu naturel, les rapports (PH/PE) sont supérieurs à 1 chez les deux espèces. Les proportions des biomasses
racinaires par rapport aux biomasses totales sont élevées en milieu naturel contrairement aux proportions observées en station. Le rapport PH/PT (phytomasse hypogée/phytomasse totale) augmente en fonction des saisons. La compréhension des biomasses racinaires des espèces permet d’établir de solides connaissances sur les espèces autochtones en vue de leur promotion dans les travaux d’aménagement et de réhabilitation des écosystèmes dégradés.
racinaires par rapport aux biomasses totales sont élevées en milieu naturel contrairement aux proportions observées en station. Le rapport PH/PT (phytomasse hypogée/phytomasse totale) augmente en fonction des saisons. La compréhension des biomasses racinaires des espèces permet d’établir de solides connaissances sur les espèces autochtones en vue de leur promotion dans les travaux d’aménagement et de réhabilitation des écosystèmes dégradés.