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Apports des méthodes statistiques et hydrochimiques à la caractérisation des eaux des aquifères fissurés de la région du N’zi-Comoé (Centre-Est de la Côte d’Ivoire)
Abstract
La région du N’zi-Comoé est située au Centre-Est de la Côte d’Ivoire et appartient du point de vue géologique au socle cristallin. La végétation est constituée de lambeaux de forêt mésophile, de savanes
séparées par des forêts-galeries et de jachères, résultat de la déforestation. L’appauvrissement des sols, issu de cette déforestation a eu pour conséquence l’utilisation d’engrais. La déforestation et l’usage des engrais suscitent des interrogations sur la qualité des eaux souterraines du N’zi-Comoé et leur aptitude à la consommation humaine. C’est pour répondre à cette problématique que ce présent travail a été initié. Ainsi,
l’objectif de cette étude est la caractérisation hydrogéochimique des eaux et l’analyse de leur aptitude à la consommation humaine. Ce travail a été mené à partir des résultats d’analyses de paramètres physicochimiques
des eaux et s’est appuyé sur un échantillon de 193 forages. La méthodologie appliquée est basée sur une approche pluridisciplinaire intégrant l’hydrochimie (diagramme triangulaire de piper, indicateur de temps de séjour) et des analyses statistiques univariées, bivariées et multivariées (ACPN). Du point de vue hydrofaciès, la majorité des eaux des aquifères fissurés du N’zi-Comoé est du faciès bicarbonaté calcique et
magnésien. La région du N’zi-Comoé est dominée par deux phénomènes hydrochimiques majeurs : la minéralisation couplée au temps de séjour et l’oxydo-réduction qui sont à l’origine de l’acquisition de la minéralisation des eaux souterraines du N’zi-Comoé. L’étude de la potabilité révèle que les eaux souterraines sont physico-chimiquement conformes dans l’ensemble aux normes recommandées par l’OMS et ne présentent
pas de danger majeur pour la consommation humaine.
séparées par des forêts-galeries et de jachères, résultat de la déforestation. L’appauvrissement des sols, issu de cette déforestation a eu pour conséquence l’utilisation d’engrais. La déforestation et l’usage des engrais suscitent des interrogations sur la qualité des eaux souterraines du N’zi-Comoé et leur aptitude à la consommation humaine. C’est pour répondre à cette problématique que ce présent travail a été initié. Ainsi,
l’objectif de cette étude est la caractérisation hydrogéochimique des eaux et l’analyse de leur aptitude à la consommation humaine. Ce travail a été mené à partir des résultats d’analyses de paramètres physicochimiques
des eaux et s’est appuyé sur un échantillon de 193 forages. La méthodologie appliquée est basée sur une approche pluridisciplinaire intégrant l’hydrochimie (diagramme triangulaire de piper, indicateur de temps de séjour) et des analyses statistiques univariées, bivariées et multivariées (ACPN). Du point de vue hydrofaciès, la majorité des eaux des aquifères fissurés du N’zi-Comoé est du faciès bicarbonaté calcique et
magnésien. La région du N’zi-Comoé est dominée par deux phénomènes hydrochimiques majeurs : la minéralisation couplée au temps de séjour et l’oxydo-réduction qui sont à l’origine de l’acquisition de la minéralisation des eaux souterraines du N’zi-Comoé. L’étude de la potabilité révèle que les eaux souterraines sont physico-chimiquement conformes dans l’ensemble aux normes recommandées par l’OMS et ne présentent
pas de danger majeur pour la consommation humaine.