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Essai de corrélation entre les caractéristiques du climat, de la végétation et des sols au Burkina Faso
Abstract
L’étude a été réalisée en vue d’appréhender les relations entre le climat, la végétation et les sols au Burkina Faso. Pour cela, six sites regroupant 84 points d’observation ont été considérés. Ils sont répartis le long
d’un gradient climatique allant de la zone sub-soudanienne à la zone sahélienne. Au niveau de chaque site, cinq variables climatiques ont été retenues. A chaque point d’observation, cinq caractéristiques du couvert végétal, douze propriétés physico-chimiques et biologiques de l’horizon supérieur des sols ont été déterminées. L’application du test de corrélation de rang de Spearman entre les différents paramètres révèle que la péjoration du climat de la zone humide à la zone sèche se traduit, au niveau des strates arborées et arbustives par un appauvrissement de la biodiversité végétale. Par ailleurs, la diminution de la pluviosité moyenne annuelle dans les zones nord soudanienne et sub-sahélienne entraîne un ralentissement des processus biologiques de décomposition de la matière organique des sols ; ce qui conduit à une augmentation des teneurs en carbone total et en azote total des sols. L’étude a mis aussi en évidence l’importance des facteurs stationnels sur les caractéristiques de la végétation et de la matière organique. Elle suggère alors, la prise en compte de l’ensemble de ces facteurs dans l’élaboration des projets de lutte contre la désertification.
d’un gradient climatique allant de la zone sub-soudanienne à la zone sahélienne. Au niveau de chaque site, cinq variables climatiques ont été retenues. A chaque point d’observation, cinq caractéristiques du couvert végétal, douze propriétés physico-chimiques et biologiques de l’horizon supérieur des sols ont été déterminées. L’application du test de corrélation de rang de Spearman entre les différents paramètres révèle que la péjoration du climat de la zone humide à la zone sèche se traduit, au niveau des strates arborées et arbustives par un appauvrissement de la biodiversité végétale. Par ailleurs, la diminution de la pluviosité moyenne annuelle dans les zones nord soudanienne et sub-sahélienne entraîne un ralentissement des processus biologiques de décomposition de la matière organique des sols ; ce qui conduit à une augmentation des teneurs en carbone total et en azote total des sols. L’étude a mis aussi en évidence l’importance des facteurs stationnels sur les caractéristiques de la végétation et de la matière organique. Elle suggère alors, la prise en compte de l’ensemble de ces facteurs dans l’élaboration des projets de lutte contre la désertification.