Main Article Content
Application des méthodes d’analyses statistiques multivariées à l’étude de l’origine des métaux lourds (Cu2+, Mn2+, Zn2+ et Pb2+) dans les eaux des nappes phréatiques de la ville d’Abidjan
Abstract
L’étude des métaux lourds dans les eaux des nappes phréatiques de la ville d’Abidjan a été réalisée à partir de 30 puits privés. Les analyses chimiques réalisées sur les eaux souterraines ont été traitées en utilisant
une combinaison de méthodes statistiques. Une première approche qui est basée sur l’utilisation de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) et une seconde représentée par l’Analyse en Composantes
Principales (ACP). La combinaison de ces deux méthodes a apporté des connaissances sur l’origine de la minéralisation des eaux. Les eaux souterraines sont acides, avec un pH moyen environ égal à 6 ± 0,21. Les
teneurs en Mn2+, Cu2+et Zn2+ sont faibles pour l’ensemble des points d’eau étudiés. Elles sont largement inférieures aux normes admissibles par l’OMS qui sont respectivement de 0,05 mg.L-1; 0,05 mg.L-1 et 5 mg.L-1. Les eaux souterraines présentent des teneurs en métaux lourds qui varient entre 0 et 2,8 mg.L-1 pour le Pb2+. La majeure partie des eaux étudiées a des teneurs en plomb supérieures à la norme admissible par l’OMS (0,1 mg.L-1). Les métaux lourds présents dans les eaux souterraines sont issus des activités industrielles et artisanales. Cette étude montre également que les eaux des nappes phréatiques contiennent d’importantes quantités de plomb et sont de ce fait polluées.
une combinaison de méthodes statistiques. Une première approche qui est basée sur l’utilisation de la Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) et une seconde représentée par l’Analyse en Composantes
Principales (ACP). La combinaison de ces deux méthodes a apporté des connaissances sur l’origine de la minéralisation des eaux. Les eaux souterraines sont acides, avec un pH moyen environ égal à 6 ± 0,21. Les
teneurs en Mn2+, Cu2+et Zn2+ sont faibles pour l’ensemble des points d’eau étudiés. Elles sont largement inférieures aux normes admissibles par l’OMS qui sont respectivement de 0,05 mg.L-1; 0,05 mg.L-1 et 5 mg.L-1. Les eaux souterraines présentent des teneurs en métaux lourds qui varient entre 0 et 2,8 mg.L-1 pour le Pb2+. La majeure partie des eaux étudiées a des teneurs en plomb supérieures à la norme admissible par l’OMS (0,1 mg.L-1). Les métaux lourds présents dans les eaux souterraines sont issus des activités industrielles et artisanales. Cette étude montre également que les eaux des nappes phréatiques contiennent d’importantes quantités de plomb et sont de ce fait polluées.