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Effets du tabagisme et du niveau de dépendance nicotinique sur les métabolismes anaérobies des footballeurs
Abstract
Evaluer les effets du tabagisme et de la dépendance nicotinique sur le niveau de développement des métabolismes anaérobies alactique et lactique chez des footballeurs fumeurs. Soixante trois footballeurs non-fumeurs et 63 fumeurs de première division ligue, âgés de 18 à 33
ans, ont été soumis à deux tests d’évaluation de puissance anaérobie maximale alactique (test de Sargent) et lactique (test de Wingate). Des mesures de la lactatémie ont été également effectuées avant le test de Wingate, en fin d'effort, et à 10 minutes de la récupération. Comparés aux nonfumeurs, les fumeurs présentaient une limitation significative (p< 0,001) des puissances anaérobies maximales absolues alactique et lactique. Par contre, si les valeurs des puissances anaérobies
maximales alactique rapportées au poids et au volume musculaire des fumeurs étaient significativement (p<0,01) inférieures à celles des non fumeurs. Par contre, celles des puissances anaérobies maximales lactiques étaient non significatives. Par ailleurs, les concentrations
plasmatiques de lactates chez les fumeurs étaient plus élevées (p<0,001) que chez les non-fumeurs. Le niveau de dépendance tabagique a une incidence significative (p <0,001) sur les différentes variables étudiées. L’inhalation de la fumée de tabac entraîne une baisse de la puissance des
métabolismes anaérobies alactique et lactique chez les footballeurs fumeurs, en rapport avec le degré de dépendance nicotinique. Les différences observées entre fumeurs et non fumeurs sont
imputables aux modifications des activités enzymatiques au niveau musculaire.
ans, ont été soumis à deux tests d’évaluation de puissance anaérobie maximale alactique (test de Sargent) et lactique (test de Wingate). Des mesures de la lactatémie ont été également effectuées avant le test de Wingate, en fin d'effort, et à 10 minutes de la récupération. Comparés aux nonfumeurs, les fumeurs présentaient une limitation significative (p< 0,001) des puissances anaérobies maximales absolues alactique et lactique. Par contre, si les valeurs des puissances anaérobies
maximales alactique rapportées au poids et au volume musculaire des fumeurs étaient significativement (p<0,01) inférieures à celles des non fumeurs. Par contre, celles des puissances anaérobies maximales lactiques étaient non significatives. Par ailleurs, les concentrations
plasmatiques de lactates chez les fumeurs étaient plus élevées (p<0,001) que chez les non-fumeurs. Le niveau de dépendance tabagique a une incidence significative (p <0,001) sur les différentes variables étudiées. L’inhalation de la fumée de tabac entraîne une baisse de la puissance des
métabolismes anaérobies alactique et lactique chez les footballeurs fumeurs, en rapport avec le degré de dépendance nicotinique. Les différences observées entre fumeurs et non fumeurs sont
imputables aux modifications des activités enzymatiques au niveau musculaire.