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Effets comparés des pratiques paysannes et des bonnes pratiques agricoles de gestion de la fertilité des sols sur les propriétés des sols et les rendements des cultures dans la zone sud soudanienne du Burkina Faso
Abstract
Au Burkina Faso, 86% de la population active travaille dans l’agriculture. Cependant la production agricole a du mal à couvrir les besoins d’une population sans cesse croissante. Les raisons sont d’ordres climatiques et anthropiques. La diffusion et l’adoption de techniques efficientes de gestion de la fertilité des sols constituent un défi majeur pour une intensification durable des productions agropastorales. C’est dans le but de diffuser des pratiques de gestion durable des ressources naturelles dénommées bonnes pratiques agricoles (BPA) que des expérimentations ont été conduites de façon tripartite entre l’union des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) et La FAO dans un champ école de producteurs de 2006 à 2008. Les traitements ont comparé les pratiques paysannes (PP) et les bonnes pratiques agricoles (BPA). Des données pédologiques et agronomiques ont été collectées au cours du programme afin de caractériser les facteurs ayant conduits au succès des bonnes pratiques agricoles. Les résultats montrent une nette amélioration du taux de matière organique, d’azote et surtout du phosphore assimilable des sols dans les parcelles sous bonnes pratiques agricoles. Les BPA ont engendré une augmentation significative des rendements grains du maïs et du coton. Les bonnes pratiques agricoles et les jachères annuelles affectent peu le pH du sol ainsi que le taux de K total. L’utilisation d’un amendement alcalin et d’une source de potassium seront nécessaires pour renforcer l’effet des bonnes pratiques agricoles. © 2010 International Formulae Group. All rights reserved.
Mots clés: Sols, pratiques, fertilité, rotations, légumineuses, école.