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Pollutions chimique et bactériologique des eaux souterraines des exploitations maraîchères irriguées de la commune de Grand-Popo : cas des nitrates et bactéries fécales
Abstract
La dégradation de la qualité des eaux constitue un phénomène très préoccupant dans le Sud-Bénin où se trouve la majorité des zones humides du pays. C’est le cas des Arrondissements d’Agoué et de Grand–Popo, où le maraîchage sous irrigation avec les eaux souterraines connaît un essor depuis les années 90, coïncidant avec le début de la chute drastique de la production halieutique dans les eaux fluviales et marines (Atidégla, 2005). Les méthodes de collecte des données de terrain se résument aux observations directes et entretiens sur la base des questionnaires, aux prélèvements d’eaux sur les sites d’étude et aux analyses des échantillons dans le laboratoire de la Direction Générale de l’Eau. Les résultats des enquêtes révèlent que certaines activités humaines, liées ou non au maraîchage sous irrigation, sont responsables de la pollution des eaux. Ce sont : fertilisation des sols par les engrais chimiques et organiques ; défécation sur les sites par les populations et les animaux en divagation ; déversement de toutes sortes de déchets. Les teneurs moyennes en nitrates (135 mg/l) obtenues dépassent la norme de 45 mg/l préconisée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Pour ce qui est
des bactéries fécales, les nombres moyens en coliformes fécaux (78) et streptocoques fécaux (123) à Grand- Popo dépassent la norme Béninoise de 0 germe par millilitre d’eau. A Agoué, nous avons eu respectivement (591) et (341). Ces résultats justifient la pollution desdites eaux par les nitrates et les bactéries fécales.
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Mots clés : Fertilisation, défécation, déchets, teneur, norme, pollution chimique, pollution bactériologique.