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Comportement hydrothermique des amidons de 4 variétés de manioc (Manihot esculenta Crantz) cultivées en Côte d’Ivoire
Abstract
Les études menées dans cet article ont porté sur l’hydrolyse enzymatique et acide ménagée, sur la détermination de la teneur en amylose et en amylopectine, sur le gonflement selon la méthode directe et sur la viscosité des amidons d’Attiéké Mossi 2, d’Agbablé 1, de Kétévie et de TA (8), toutes des variétés de manioc cultivées en Côte d’Ivoire. Ces études ont démontré que l’amidon de Kétévie est le plus enclin aux agressions acide et enzymatique. Et que celui d’Attiéké Mossi 2 est le plus résistant à ces facteurs. Concernant l’amylose, l’amidon d’Agbablé 1 possède la teneur la plus élevée (23,39%) tandis que celui d’Attiéké Mossi 2 dispose de la plus faible teneur (18,16%). La détermination du gonflement selon la méthode directe démontre que l’amidon d’Agbablé 1 présente la plus grande capacité d’absorption d’eau (74,26 g d’eau/g d’amidon) tandis que celui de Kétévie gonfle le moins (56,64 g d’eau/g d’amidon). Au niveau de la viscosité, la plus élevée (225,3 cSt) est observée chez l’amidon d’Attiéké Mossi 2 et la moins élevée (155,5 cSt), chez celui de TA (8).
Ces observations font de l’amidon de Kétévie le plus intéressant en termes d’une utilisation en tant qu’excipient dans les comprimés. Aussi, conformément à des études préalables, l’amidon d’Agbablé 1 parait selon la présente étude, le plus prédisposé à une forte libération d’eau (synérèse) lors d’une longue conservation, tandis que celui d’Attiéké Mossi 2 est le moins prédisposé à la synérèse.
Mots clés: Manihot esculenta Crantz, amidon, manioc, cultivés, Côte d’Ivoire