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Influence de la nature lithologique et des structures géologiques sur la qualité et la dynamique des eaux souterraines dans les hauts plateaux de l’Ouest-Cameroun
Abstract
Les Hauts plateaux de l’Ouest-Cameroun constituent une vaste zone de hautes terres où de nombreuses populations consomment de l’eau à l’état naturel. Le but de cette étude est d’établir si possible un lien entre les
faciès, les structures géologiques, la productivité et la qualité chimique des eaux de consommation. Les méthodes géologiques (cartographie de terrain), la photo-interprétation, les sondages géoélectriques et les analyses chimiques (par volumétrie, colorimétrie et émission de flammes) ont été utilisés. Le site d’étude est un vaste ensemble constitué d’un socle granito-gneissique (gneiss, granitoïdes, amphibolites), recouvert par un
manteau volcanique (basaltes, trachytes, rhyolites, ignimbrites), mis en place selon la tectonique de la Chaîne Panafricaine Nord-Equatoriale et de la Ligne Volcanique du Cameroun. Les gneiss et migmatites sont foliés
(plan de foliation N25-75E, axe des plis N30-40E et N60-70E), les orthogneiss et amphibolites ont une schistosité variable (N-S à N60E) avec pendage variable (30 à 90° vers le SSW, SW et ESE). La couverture
volcanique très répandue (3/5 de la superficie) est par endroit fortement altérée et latéritisée. La concordance entre le tracé des cours d’eau, l’allongement des reliefs (NE-SW, NW-SE, et E-W), l’orientation des structures des roches (schistosité, foliation), les diaclases (N20-40E, N130-140E) et les linéaments (N20-40E, N70-80E et N150-160E) favorise l’infiltration des eaux et offre des potentialités hydrogéologiques. Les eaux sont chlorurées calciques et magnésiennes, bicarbonatées calciques et magnésiennes et enfin bicarbonatées sodiques et potassiques, sans liaison aux faciès pétrographiques ni à leur âge. Les minéralisations liées au faciès lithologiques, à la profondeur des nappes et au degré d’altération des roches sont en général faibles (≤587 mg/l), les plus fortes valeurs étant obtenues dans les formations basaltiques. La productivité des forages (jusqu’à 20 m3/h) est liée au degré de fracturation et à la nature de la roche.
faciès, les structures géologiques, la productivité et la qualité chimique des eaux de consommation. Les méthodes géologiques (cartographie de terrain), la photo-interprétation, les sondages géoélectriques et les analyses chimiques (par volumétrie, colorimétrie et émission de flammes) ont été utilisés. Le site d’étude est un vaste ensemble constitué d’un socle granito-gneissique (gneiss, granitoïdes, amphibolites), recouvert par un
manteau volcanique (basaltes, trachytes, rhyolites, ignimbrites), mis en place selon la tectonique de la Chaîne Panafricaine Nord-Equatoriale et de la Ligne Volcanique du Cameroun. Les gneiss et migmatites sont foliés
(plan de foliation N25-75E, axe des plis N30-40E et N60-70E), les orthogneiss et amphibolites ont une schistosité variable (N-S à N60E) avec pendage variable (30 à 90° vers le SSW, SW et ESE). La couverture
volcanique très répandue (3/5 de la superficie) est par endroit fortement altérée et latéritisée. La concordance entre le tracé des cours d’eau, l’allongement des reliefs (NE-SW, NW-SE, et E-W), l’orientation des structures des roches (schistosité, foliation), les diaclases (N20-40E, N130-140E) et les linéaments (N20-40E, N70-80E et N150-160E) favorise l’infiltration des eaux et offre des potentialités hydrogéologiques. Les eaux sont chlorurées calciques et magnésiennes, bicarbonatées calciques et magnésiennes et enfin bicarbonatées sodiques et potassiques, sans liaison aux faciès pétrographiques ni à leur âge. Les minéralisations liées au faciès lithologiques, à la profondeur des nappes et au degré d’altération des roches sont en général faibles (≤587 mg/l), les plus fortes valeurs étant obtenues dans les formations basaltiques. La productivité des forages (jusqu’à 20 m3/h) est liée au degré de fracturation et à la nature de la roche.