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La candidose vaginale et les pratiques intravaginales : cas des femmes de l’Hôpital de District d’Efoulan Vaginal candidiasis and intravaginal practices: case of women at the Efoulan District Hospital
Abstract
Les pratiques intravaginales sont courantes chez les femmes de par le monde et exposeraient ces dernières à de nombreuses infections génitales. Le but de notre étude était d’évaluer la prévalence et la contribution des pratiques intravaginales dans l’acquisition de la candidose vaginale. Les 187 femmes recrutées dans notre étude étaient soumises à un questionnaire comportant les données socio démographiques, les habitudes de pratiques intravaginales. Un prélèvement vaginal a été effectué, puis l’écouvillon a été ensemencé sur la gélose Sabouraud Chloramphénicol pendant 24 h. Nos résultats ont montré que 88.77% des femmes s’adonnaient aux pratiques intravaginales. La répartition des femmes d’après les caractères socio démographiques a révélé que les femmes du Centre (40,96%), celles âgées de [25-31] ans (33,13%), de niveau universitaire (49,39%) s’adonnaient plus aux pratiques intravaginales. Dans notre étude 27,27% de femmes présentaient une candidose vaginale. Les femmes qui faisaient plus des pratiques intravaginales étaient plus exposées à la candidose vaginale. Des études sur un échantillon plus grand de femmes devraient être menées car ces pratiques pourraient les exposer à de nombreuses infections génitales par destruction des lactobacilles protecteurs de la cavité vaginale.
Intravaginal practices are common among women around the world and would expose them to genital infections. The aim of our study was to assess the prevalence and contribution of intravaginal practices in the acquisition of vaginal candidiasis. The women were submitted to a questionnaire including socio-demographic data and habits of intravaginal practices. A vaginal sample was taken, then the swab was inoculated on Sabouraud Chloramphenicol agar for 24 hours. Of the 187 women present in the study, 88.77%, performed intravaginal practices. The distribution of women according to socio-demographic characteristics showed that women from the Center (40.96%), those aged [25-31] years (33.13%), of university level (49.39%) were more performing intravaginal practices. In our study we found a prevalence of 27.27% of vaginal candidiasis. Women who performed intravaginal practices were more exposed to vaginal candidiasis. Our study showed that many women in Cameroon perform intravaginal practices. Study on a larger sample should be carried out because these practices could expose them to genital infection by destruction of lactobacilli.