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Diversité, abondance et comportement trophique des parasitoïdes contre le ravageur Helicoverpa armigera (Hübner 1808) en culture de tomates biologiques au Burkina Faso
Abstract
Les parasitoïdes contribuent à la gestion durable des bioagresseurs. Mais combien sont-ils dans les agrosystèmes ? Cette étude visait à évaluer la diversité, l’abondance et le comportement trophique des parasitoïdes de H. armigera sur tomates biologiques à Bama, au Burkina Faso. Des échantillons de larves de la noctuelle collectés de Novembre à Mars sur vingt carrés de sondage de 1,21 mètres carré de tomate ont été suivies au laboratoire jusqu’à l’émergence des parasitoïdes larvaires ou des chrysalides ou la mort de l’insecte. Simultanément, dix-huit œufs ont été suivis dans des boîtes de Pétri au laboratoire jusqu’à la sortie des parasitoïdes ou à l’éclosion. L’identification a été basée sur les caractères morphologiques. La noctuelle de la tomate est parasitée par sept espèces de parasitoïdes : Meteorus laphygmarum, Apanteles sp., Ha. brevicornis, Euplectrus sp., Tachinidae sp. et Trichogrammatoidea sp 1 et sp2. Les Braconidae sont dominants avec 42,85% de la richesse spécifique. M. laphygmarum et Trichogrammatoidea sp. sont les plus fréquents tandis que Ha. brevicornis, M. laphygmarum et Tachinidae sp. sont les plus abondants en période de fructification de la tomate et préférentiellement sur les jeunes larves L1, L2 et L3. Les parasitoïdes de H. armigera sont assez abondants et diversifiés dans la vallée du Kou. Ils pourraient être considérés dans les stratégies de gestion durable de la noctuelle.