Diversité végétale de la Forêt Classée de Yaya au Sud-Est de la Côte d’Ivoire

Abstract

Cette étude a été conduite afin de contribuer à une meilleure connaissance de la diversité floristique ligneuse de la forêt classée de Yaya. Au total, 50 placettes de 200 m2 ont été disposées dans les différents types d’occupation du sol. Dans chacun des rectangles, tous les individus ligneux de diamètre à hauteur de poitrine (DHP) supérieur ou égale à 10 cm ont été identifiés, comptés et mesurés. Ces Relevés de surfaces couplés aux inventaires itinérants ont permis d’inventorier 167 espèces rangées dans 134 genres que se partagent 47 familles. Les familles les plus importantes dans l’ordre étaient : les Fabaceae, les Euphorbiaceae et les Malvaceae. Les Mésophanerophytes et les mégaphanerophytes étaient dominants avec les pourcentages respectifs de 43% et 35%. L’endozochorie était le mode de dissémination le plus rependu avec un taux de 79%. 14% des espèces recensées dans cette forêt étaient des espèces à statut particulier. Les valeurs moyennes des densités et aires basales des différents biotopes n’étaient pas statistiquement différents, qui indiquent une bonne conservation de la forêt. Ces résultats étaient donc suffisants pour justifier sa protection.

English title: Plant diversity of the Yaya Classified Forest in South-eastern Côte d'Ivoire

This study was conducted to contribute to a better knowledge of the woody floristic diversity of the Yaya classified forest. A total of 50 plots of 200 m2 were set up in the different land-use types. In each of the rectangles, all woody individuals with a diameter at breast height (DBH) greater than or equal to 10 cm were identified, counted and measured. These area surveys coupled with the roving surveys resulted in 167 species in 134 genera shared by 47 families. The most important families in order were: Fabaceae, Euphorbiaceae and Malvaceae. Mesophanerophytes and megaphanerophytes were dominant with the respective percentages of 43% and 35%. Endozory was the most common mode of spread with a rate of 79%. 14% of the species recorded in this forest were special status species. The mean values of the densities and basal areas of the different biotopes were not statistically different, which indicates a good conservation of the forest. These results were therefore sufficient to justify its protection.