Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey

Abstract

Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’oeuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. Le stockage de l’alimentation est fortement pratiqué. L’alimentation des animaux à l’auge prédomine en milieu urbain alors qu’en milieu périurbain, la conduite alimentaire est fonction des saisons. La vaccination et le déparasitage des animaux sont fortement pratiqués. La marge brute d’un éleveur en milieu urbain s’élève à 44421,5 ± 40236,66 FCFA par mois. Elle est de 7973,59 ± 18890,98 FCFA pour un éleveur périurbain de Niamey. Il ressort de cette étude que l’élevage autour de la communauté urbaine de Niamey est pratiqué de façon traditionnelle avec des orientations de production pas très bien définit.

Mots clés: Gestion du cheptel, conduite alimentaire, pratiques sanitaires, marge brute, éleveur, Niger.