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Quantification de la biomasse aérienne des palétuviers du genre Rhizophora au Delta du Saloum (Sénégal)
Abstract
L’étude de la biomasse aérienne des palétuviers a fait l’objet d’un inventaire dans quatre unités d’échantillonnage. Quinze parcelles permanentes ont aussi permis d’étudier les effets de certains facteurs du
milieu sur la biomasse. Dans les strates de hauteur moyenne, la biomasse sèche des racines aériennes la plus élevée est de 67 tonnes à l’hectare chez R. mangle. Dans les strates hautes, celle la plus élevée est de 83,3
tonnes à l’hectare. Ces deux grandes quantités de biomasse racinaire supportent aussi les biomasses sèches de tiges et autres parties les plus élevées dans la zone. En termes de comparaison, le pic de la biomasse sèche des tiges et autres parties est observé chez R. mangle. Quant à la biomasse racinaire sèche, le pic est noté chez R. racemosa/harisonnii. Dans les strates de hauteur moyenne, la biomasse sèche des tiges et autres parties est en général plus élevée que celle des racines. Dans les strates hautes, ces rapports de biomasse sont inversés. L’analyse de corrélation entre la biomasse racinaire et les facteurs étudiés montre que l’augmentation de celleci est plus liée à la hauteur de submersion qu’au type de sol. Cette augmentation serait le résultat d’une adaptation morphologique des palétuviers aux vasières meubles et à leur submersion.
Mots clés : Biomasse sèche, strates, milieu, racinaire, tiges, autres parties.
milieu sur la biomasse. Dans les strates de hauteur moyenne, la biomasse sèche des racines aériennes la plus élevée est de 67 tonnes à l’hectare chez R. mangle. Dans les strates hautes, celle la plus élevée est de 83,3
tonnes à l’hectare. Ces deux grandes quantités de biomasse racinaire supportent aussi les biomasses sèches de tiges et autres parties les plus élevées dans la zone. En termes de comparaison, le pic de la biomasse sèche des tiges et autres parties est observé chez R. mangle. Quant à la biomasse racinaire sèche, le pic est noté chez R. racemosa/harisonnii. Dans les strates de hauteur moyenne, la biomasse sèche des tiges et autres parties est en général plus élevée que celle des racines. Dans les strates hautes, ces rapports de biomasse sont inversés. L’analyse de corrélation entre la biomasse racinaire et les facteurs étudiés montre que l’augmentation de celleci est plus liée à la hauteur de submersion qu’au type de sol. Cette augmentation serait le résultat d’une adaptation morphologique des palétuviers aux vasières meubles et à leur submersion.
Mots clés : Biomasse sèche, strates, milieu, racinaire, tiges, autres parties.