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Influence du taux d’hémoglobine sur la réponse à la radiothérapie des cancers du col de l’utérus : Étude rétrospective de 31 cas au CHU de Dakar
Abstract
Le cancer du col de l’utérus est actuellement le deuxième cancer gynécologique après celui de l’endomètre. Près de 50% des cas diagnostiqués à travers le monde pourraient profiter de la radiothérapie dont l’efficacité dépend en partie du taux d’hémoglobine. Ainsi, nous avons entrepris d’évaluer l’influence du taux d’hémoglobine sur la réponse à la radiothérapie des cancers du col de l’utérus. Il s’agit d’une étude
rétrospective de janvier 2006 à janvier 2009 portant sur 31 dossiers de patientes admises pour un cancer du col de l’utérus et ayant bénéficié d’une radiothérapie exclusive. L’âge moyen des patientes était de 53 ans. Les tranches d’âge les plus représentées étaient celles de 44 à 55 ans et de 55 à 66 ans avec respectivement 16 et 12 patientes. Plus de la moitié des patientes 61,29% étaient anémiées en début de traitement. Des doses élevées de radiations étaient retrouvées chez les patientes anémiées. En effet, certains auteurs ont montré que les patientes anémiées avant de subir une radiothérapie développaient une radiorésistance tumorale liée à l’hypoxie tissulaire expliquant ces doses élevées. Ces résultats suggèrent une collaboration entre radiothérapeutes et biologistes pour un diagnostic précoce (clinique, biologique) de l’anémie et un suivi biologique des patientes pendant leur traitement afin d’éviter les radiorésistances tumorales et les effets radio-induits tardifs.
Mots clés : Anémie, cancer, col utérin, radiothérapie.
rétrospective de janvier 2006 à janvier 2009 portant sur 31 dossiers de patientes admises pour un cancer du col de l’utérus et ayant bénéficié d’une radiothérapie exclusive. L’âge moyen des patientes était de 53 ans. Les tranches d’âge les plus représentées étaient celles de 44 à 55 ans et de 55 à 66 ans avec respectivement 16 et 12 patientes. Plus de la moitié des patientes 61,29% étaient anémiées en début de traitement. Des doses élevées de radiations étaient retrouvées chez les patientes anémiées. En effet, certains auteurs ont montré que les patientes anémiées avant de subir une radiothérapie développaient une radiorésistance tumorale liée à l’hypoxie tissulaire expliquant ces doses élevées. Ces résultats suggèrent une collaboration entre radiothérapeutes et biologistes pour un diagnostic précoce (clinique, biologique) de l’anémie et un suivi biologique des patientes pendant leur traitement afin d’éviter les radiorésistances tumorales et les effets radio-induits tardifs.
Mots clés : Anémie, cancer, col utérin, radiothérapie.