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Les populations de maïs améliorées et adaptées à la sécheresse pour les zones à faible pluviométrie au Tchad
Abstract
Après l’amélioration des variétés locales de maïs existantes et la recombinaison des talons retenus par la technique de la sélection récurrente simple, les quatre populations de maïs obtenues ont été conduites au test d’adaptation en vue d’identifier celles qui sont tolérantes à la sécheresse. Le matériel végétal est composé de quatre populations de maïs P1, P2, P3, P4 et le Témoin T tolérante à la sécheresse. Ces derniers sont conduits suivant le dispositif en blocs de Fisher à quatre répétitions avec deux régimes hydriques : Normale et Stressé. L’analyse des résultats a mis en évidence la diminution de la surface foliaire de P4, la non diminution de longueurs des épis, de nombres des grains par rangée et de rendement en grains de P4 soumises à une contrainte hydrique. Par conséquent, la population P4 est adaptée à la sécheresse. Par contre pour les populations P1 et P3, l’analyse des résultats a mis en évidence une diminution significative de longueurs des épis, de nombres des grains par rangée et de rendement en grains en condition de stress hydrique. A cet effet P1 et P3 ne sont pas adaptées à la sécheresse. Quant à P2, à part la diminution de son poids de 1000 grains en condition de stress hydrique, les differences des moyennes des autres composantes de rendement ne sont pas significatives par rapport à P4 et au Témoin donc elle est aussi adapté à la sécheresse. L’identification des populations P4 et P2 adaptées à la sécheresse permettra d’augmenter la productivité et d’améliorer les revenus des producteurs.
Mots clés : Tchad, populations de maïs, adaptation, sécheresse, productivité