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La mémoire au Service de la Résistance Culturelle: L’exil Selon Julia de Gisèle Pineau


Chinwe Jane Okolo
Martins Ikechukwu Ali

Abstract

L’exil selon Julia de Gisèle Pineau dépeint les expériences aliénantes d’une famille guadeloupéenne dans le milieu parisien des années soixante. Face au déracinement occasionné par l’émigration de leurs parents et se heurtant à la discrimination raciale dans l’Hexagone, la survie de la culture guadeloupéenne parmi les descendants des émigrés est menacée. Comment ces progénitures des émigrés se définissent-elles ? Dans le roman cette quête d’identité n’a d’autre voie d’accès que celle de la mémoire de Man Ya leur grand-mère. Quel rôle la mémoire joue-t-elle envers la résistance culturelle dans le roman ? Une navigation dans l’espace de la mémoire de Man Ya est suffisante pour que la nouvelle génération de la famille puisse se fabriquer un pays, se négocier une place et une identité nationale. La mémoire culturelle semble une bouée de sauvetage et la voie à suivre pour survivre au traumatisme de la discrimination quotidienne. De nos jours où des guerres des formes différentes provoquent tant de migrations aussi bien que des exils, les cultures de ces peuples exilés risquent de disparaître si leurs progénitures ne retiennent pas leur identité culturelle. Cette communication examine le rôle de la mémoire vis-à-vis la résistance culturelle dans le roman.

Mots clés : L’émigration, l’identité, la mémoire, la résistance culturelle


Journal Identifiers


eISSN: 2227-5452
print ISSN: 2225-8590