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Farmers\' knowledge and perceptions of insect pests of yam (Dioscorea spp.) and their indigenous control practices in northern Ghana
Abstract
Farmers\' knowledge and perceptions of insect pests of yam were studied between July 2000 and October 2001 in the Northern Region of Ghana using structured interview (questionnaire) and diagnostic surveys. A survey of 130 farmers randomly selected from 10 yam-growing districts of the Northern Region showed a wide range of ages (20- 86 years, average 50.3 years). Over 80 per cent of the farmers were above 40 years of age with an average of 25.6 years of farming experience. Land holdings for
these farmers were small, averaging 2.8 acres (range 0.5- 12 acres). Most farmers were illiterate, because 88 per cent had not received formal education. Farmers identified yam pests as one of the major production constraints. Pests mentioned by farmers as causing the most serious damage in the field and storage, and confirmed by diagnostic surveys, included scale insect, Aspidiella hartii Ckll; termite, Amitermes guineensis Sands; tuber beetle, Heteroligus meles Billb; mealybug, Planococcus spp.; leaf beetle, Crioceris livida Dalm; and millipede, Habrodesmus sp. Despite the high level of pest awareness, most farmers (97%) did not practice any type of pest control because they lacked appropriate control methods. Only 3 per cent of them reported that they had used traditional
methods of control such as wood ash, cow dung and aqueous extract of dawadawa, Parkia biglobosa (Jacq) Benth, pod or fruit. It is important to improve farmers\' pest management abilities by providing them with field diagnostic tools and educational materials through farmer field school. This will help them to acquire basic knowledge of pest identification and key concepts of pest control to enable them to become independent decision-makers.
Des études étaient entreprises entre le Juillet 2000 et l\'Octobre 2001
sur la connaissance et les perspicacités d\'agriculteurs d\'insectes ravageurs d\'igname dans la région du nord du Ghana adoptant les interrogations structurées (le questionnaire) et les enquêtes diagnostiques. Une enquête de 130 agriculteurs choisis au hasard de dix districts
producteurs d\'igname de la région du nord révélait de grande envergure des âges (20-86 ans, moyen 50.3 ans). Plus de 80% d\'agriculteurs avaient de plus de 40 ans d\'âge
ayant une moyenne de 25.6 ans d\'expérience agricole. Les possessions de terrain pour ces agriculteurs sont petites, atteignant la moyenne de 2.8 acres (variation 0.5 - 12 acres). La plupart d\'agriculteurs sont analphabètes, comme 88% n\'ont pas suivi de cours formels. Les
agriculteurs identifiaient les ravageurs d\'igname comme l\'un de contraintes principales de production. Les ravageurs mentionnés par les agriculteurs comme causant les dégâts les plus sérieux aux cultures aux champs et en stockage et confirmé par l\'enquête diagnostique
comprennent: le coccidé, Aspidiella hartii Ckll; le termite, Amitermes guineensis Sands; le coléoptère, Heteroligus meles Billb; l\'aleurode, Planococcus spp.; le coléoptère
de feuilles, Crioceris livida Dalm; et le mille-pattes, Habrodesmus sp. Malgré la prise de conscience élevée de ravageurs, la majorité d\'agriculteur (97%) ne pratiquent
pas aucun type de maîtrise de ravageur parce qu\'ils manquent les méthodes de maîtrise appropriées. Seulement 3% d\'entre eux signalaient l\'application de méthodes
traditionnelles de maîtrise telles que la cendre de bois, le fumier de vache, et l\'extrait aqueux de la cosse, ou du fruit de dawadawa Parkia biglobosa (Jacq) Benth. Il est
important d\'améliorer la capacité de l\'agriculteur de lutter contre les ravageurs par la fourniture des outils de diagnostic sur le terrain, et les matériels de vulgarisation à travers l\'école d\'agriculteur sur le terrain. Ceci peut les aider à acquérir la connaissance de base d\'identification de ravageur, les notions fondamentales de la lutte contre les
ravageurs, pour leur permettre de devenir des décideurs originaux.
Ghana Journal of Agricultural Science Vol. 40 (2) 2008: pp. 185-192