Main Article Content
Memory and food intake in sheep: Effects of previous exposure to straw on intake and behaviour later in life
Abstract
The ban on open-air burning of agricultural by-products by the European Union created disposal problems on many farms. Success was limited in attempts at feeding agricultural by-products like cereal straws to previously grazed livestock. This initial reluctance to accept unfamiliar feeds was also reported when livestock were fed whole-grain cereals in drought, or when grazed on new pastures and shrubs. It is suggested that previous exposure to feed might speed up the rate at which it is accepted, particularly if such experiences take place at pre-weaning. This study aimed at establishing the veracity of this assertion, and whether an early learning experience is carried over into adulthood. Two feeding trails were carried out with lambs not exposed (NE) to straw and those given access to straw at 12 weeks of age for either 10 (E-10) or 28 (E-28) days. At 24 weeks (Experiment 1), 10 lambs from each of the three treatment groups were tested, over 21 days, on their readiness to accept straw as feed. At 36 weeks (Experiment 2), another batch of lambs (from the E-28 and NE groups only) were similarly tested. For each, the lambs were penned individually (in view of lambs from their own treatment group) and also offered a concentrate supplement to meet daily nutrient requirements. In both experiments, intake of straw OM, N and DOM, as well as leaf to stem ratio in reject straw, were assessed for each penned lamb. Animal behaviour pattern was monitored once every 5 min, over an 8-h period, immediately after first confinement. Frequency of eating, idling, ruminating, or drinking were all found to be significantly greater (P<0.001) for previously exposed lambs. Intakes of OM, N, DOM, and leaf fraction in straw were also significantly greater (P<0.01) over the 1st week of assessment. However, the differences (P>0.05) between lambs exposed for 10 or 28 days were not significant in all the parameters measured. Results from these trials support the belief that animals exposed to feeds, pre-weaning, recognize such feeds and accept them later in life more readily than those given such feeds for the first time. The study implies that production systems that expose animals to a wide range of feeds early in life may be advantageous to them later. Research protocols may need to look more into the feeding history of experimental animals, particularly those assembled from different backgrounds. It may also be possible to exploit this observed behavioural pattern to “prepare animals” early in life to either accept or reject particular feeds they may meet later in life.
. L'interdit d'incendie en plein air de sous-produit agricole par l'Union européenne créait des problèmes coûteux de traitement des ordures sur plusieurs champs. Des tentatives pour que les animaux d'élevage qui étaient antérieurement pâturés soient nourries de sous-produits agricoles comme les pailles de céréales ont obtenu peu de succès. Cette réticence initiale d'accepter les aliments étranges a été également signalée lorsque les animaux d'élevage étaient donnés à manger les céréales à grain complet pendant les situations de sécheresse ou bien lorsqu'ils sont pâturés sur les pâturages et les arbrisseaux nouveaux. Exposition antérieure au nouveau aliment, il est sugéré, pourrait activer la rapidité avec la quelle il est accepté, surtout si telles expériences ont lieu avant sevrage. Les expériences signalées dans cet article visait à montrer la véracité de cette affirmation et si les expériences acquises au début sont passées à l'âge adulte. Deux essais d'alimentation étaient entrepris avec des agneaux non exposés (NE) à la paille et ceux exposés à la paille à l'âge de 12 semaines pour 10 (E-10) jours ou 28 (E-28) jours. A l'âge de 24 semaines (Expérience 1), 10 agneaux de chacun de trois groupes de traitement étaient mis à l'essai, pendant 21 jours, pour leur empressement d'accepter la paille comme aliment. Encore, à l'âge de 36 semaines (Expérience 2). Un autre groupe d'agneaux (les groupes de E-28 et NE seulement) étaient mis à l'essai de la même manière. Dans chacun de cas, tous les agneaux étaient individuellement enclos (selon les agneaux de leur propre groupe de traitement) et nourris de concentré complémentaire pour satisfaire les besoins nutritifs quotidiens. Dans les deux expériences, la consommation de matière organique (MO), azote (A) et matière organique digestible (MOD) de la paille, ainsi que la proportion de feuille contre tige de la paille de rejet, étaient évaluées pour chaque agneau enclos. Le type de comportement d'animal était suivi de près une fois tous les 5 min, au cours d'une période de 8 h, immédiatement suivant la première consigne. La fréquence de consommation, de fainéantise de rumination ou de boire étaient tous trouvés d'être considérablement plus élevés (P < 0.001) pour les agneaux antérieurement exposés. Les consommations de MO, A, MOD et la fraction de feuille de la paille étaient également considérablement plus élevés (P < 0.01) au cours de la première semaine d'évaluation. Toutefois, il n' y avait pas de différences considérables (P > 0.05) entre les agneaux exposés pour 10 ou 28 jours dans tous les paramètres mésurés. Les résultats de ces essais semblent soutenir la croyance que les animaux exposés aux aliments, avant sevrage, reconnaissent plus facilement tels aliments et les acceptent plus tard dans la vie que ceux qui recontrent tels aliments pour la toute première fois. Une implication de ces études est que les systèmes de production qui exposent les animaux à une grande variation d'aliments tôt dans la vie pourraient être avantageux pour eux plus tard. D'autre part, les protocols de recherche devraient examiner de plus l'histoire alimentaire d'animaux expérimentaux, particulièrement ceux qui sont rassemblés d'horizons différents. Il pourrait être également possible de profiter de ce type de comportement observé pour “préparer les animaux” tôt dans la vie soit pour accepter soit pour rejeter des aliments particuliers qu'ils pourraient probablement rencontrer plus tard dans la vie.
Ghana Journal of Agricultural Science Vol. 39 (1) 2006: pp. 11-18