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Intergénérécité et intertextualité, deux procédés d’hybridation scripturale chez K. Bugul, C. Beyala, T. Boni, et S. Bessora
Abstract
L’écriture romanesque féminine a fait le choix de la rupture d’avec les normes classiques qui régissaient l’univers du roman. Intertextualité et intergénérécité sont parmi tant d’autres, les formes antigénériques que les romancières ont utilisées pour subvertir l’architecture du roman. En adoptant pareille posture, C. Beyala, S. Bessora, K. Bugul et T. Boni épousent la vision commune des romanciers de la nouvelle génération qui ont opté pour la rénovation esthétique du roman négro-africain. Les genres classiques que sont le théâtre et la poésie ont donné aux œuvres du corpus leurs aspects diffus. De même, les genres oraux à l’instar du conte et de la légende ont traduit l’attachement des romancières à leur culture et leur volonté manifeste de faire la fusion entre la tradition et la modernité. Plusieurs textes ont également été convoqués pour rendre informe le roman de C. Beyala qui a fait de l’intertextualité sa spécialité, obligeant ainsi le lecteur à une certaine culture générale afin de reconnaître les textes qui ne sont pas d’elle. Avec ces quatre (04) romancières, l’on passe de la forme à l’informe