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Par-delà les référents physiques du beau chez platon
Abstract
Cet article a pour fondement épistémologique le fond philosophique insoupçonné de Platon articulé autour de l’approche sémantique du beau. L’originalité de la thèse de l’auteur, en développant le beau comme problème philosophique, peut s’appréhender dans la mise en évidence de la difficulté liée à l’appréhension du beau au cœur du monde sensible. Ce que suggère Platon, c’est la déconstruction des opinions réductionnistes qui essaient de lire le beau dans des belles choses. Aussi le considère-t-il comme une essence, une forme transcendante, qui n’a de sens et de réalité que dans le monde intelligible. L’objet de cet article s’inscrit dans la dynamique de la formation de l’objet du beau en relation avec sa portée métaphysique. L’universalité du beau se pointe, d’emblée, comme le socle philosophique de l’esthétique transcendantale de Platon au double point de vue ontologique et métaphysique. Le fond réel du problème, ici, est d’esquisser la nature du beau en relation avec l’universel, d’illustrer ses enracinements relevant du monde intelligible comme encrage philosophique de l’esthétique platonicienne. Dans le droit fil de cette démarche philosophique, s’élucident des difficultés dans la construction et la constitution d’une théorie physique du beau car il n’y a que du beau en soi, estime Platon.