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Technology Transfer and the Innovative Process in Biomedical Sciences in the Developing World
Abstract
Key words: Technology transfer, the innovative process, transfers item, technology donor, technology recipient, and technology diffusions
Résumé
On peut définir le transfert de technologies comme une transmission du génie humain matériel ou immatériel des personnes érudites aux gens qui sont dépourvus de ce génie. Bien que le transfert de technologies englobe plusieurs types d'activités, le processus lui-même de transfert peut être vu sous six angles principaux. Ces activités portent sur l'élément à transférer, le taux de vulgarisation de la technologie et la capacité d'adoption par le bénéficiaire. Il existe plusieurs façons dont la technologie peut être transmise de l'innovateur au client. Certains de ces mécanismes incluent notamment les opérations essentielles, dont le caractère collectif de la technologie, la licence, le partage des risques, les brevets, le transfert des biens immobiliers aux filiales étrangères, la simple promotion du produit ou le précédé de sa fabrication, l'achat direct d'une technologie brute ou majorée des services qu'elle génère, les études à l'étranger, les visites sur terrain et la formation continue, les efforts de coopération internationale en matière de recherche, de même que les réunions et les conférences. Les scientifiques des pays en voie de développement sont, à différents niveaux, impliqués dans le processus de transfert de technologies. Au cours de l'exécution des activités dessus mentionnés, il peut y avoir l'un ou l'autre élément d'innovation qui intervient dans le jeu. La technologie biomédicale implique la maîtrise du fonctionnement de l'équipement et de tout le bataclan médical, de même que le tact dans leur utilisation. Entre autres, le laboratoire International pour la Recherche sur les Maladies des Animaux — ILRAD, l'Institut Kenyan de Recherche sur la Trypanosomiase — KETRI et l'Institut Kenyan de Recherche Médicale — KEMRI, ont notamment participé à la mise au point de la technologie biomédicale à divers niveaux. La contribution apportée par divers scientifiques africains au développement des techniques et méthodes de traitement et de lutte contre différentes maladies est notoire, et celle-ci a considérablement aidé les compagnies pharmaceutiques dans la mise au point de leurs produits. Les fruits de la recherche et développement doivent être considérés comme rentables et pouvant déboucher au développement de nouvelles technologies ou conduire à l'amélioration de celles qui existent. Les industries en sont les premiers bénéficiaires car elles fabriquent des produits qui sont directement vendus aux utilisateurs finaux. Les brevets pour de tels produits ou ceux pour leur procédé de fabrication devraient refléter la participation des scientifiques des pays en voie de développement. Le niveau élevé de conscience technologique devrait ainsi être éveillé chez les chercheurs et scientifiques du tiers monde. Un système fonctionnel protégeant les droits de propriété intellectuelle doit voir le jour. Les projets conjoints de recherche englobant des scientifiques du tiers monde et ceux des pays développés devraient faire une percée dans le sous-développement technologique de ces pays vers l'année 2000 et au-delà. Certes la tenue des conférences, des séminaires intensifs et ateliers doit être fortement encouragée, mais les travaux bien effectués par les chercheurs ne doivent pas s'évanouir dans des tiroirs et être simplement considérés comme des papiers présentés dans de grandes conférences scientifiques.
Mots clés: transfert de technologies, processus innovateur, article de transfert, innovateur de la technologie, client bénéficiaire de la technologie, diffusion de technologies
(Discovery and Innovation: 2002 14 (3-4): 155-160)