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Les mécanismes de répartition des risques dans les partenariats public-privé en Algérie
Abstract
Les Partenariats Public-Privé (PPP) offrent une importante opportunité aux pouvoirs publics de transférer les risques des grands projets publics au secteur privé et aux usagers des services publics.
Cependant, la réussite du partenariat est compromise par l’optimisation de la répartition des risques entre les parties contractantes. Considérant ce postulat, la présente recherche se
propose d’explorer les pratiques de répartition des risques mises en place dans un échantillon de PPP en Algérie. En adoptant une approche qualitative, l’étude a porté sur les PPP contractés dans le secteur des transports, des ressources en eau et de l’énergie, en l’occurrence le port de Bejaia, les stations de dessalement de l’eau de mer, la gestion de l’eau potable (SEAAL) et le métro d’Alger. Les résultats de cette recherche nous ont permis de mettre en évidence la performance quantitative comme élément fédérateur pour l’ensemble des partenariats et ce, dans l’objectif de combler le déficit enregistré dans le service public visé par le contrat. En outre, la répartition des risques n’a pas fait l’objet de négociation ou de cadrage contractuel clair, à l’exception du projet des
stations de dessalement de l’eau de mer où une matrice détaillée d’allocation des risques, présents et futurs inhérents aux projets, a été élaborée et adoptée par les partenaires.