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Les effets macroéconomiques du financement non conventionnel en Algérie
Abstract
La crise financière internationale de 2008 a remis en selle les politiques monétaires non conventionnelles. L’Algérie n’a pas été en reste, suite à l’effondrement des cours du pétrole en 2014, qui avait eu un impact négatif sur l’ensemble de l’activité économique, ce qui avait nécessité de profondes restructurations dans la conduite de la politique économique. A cet effet, les autorités monétaires ont fait recours au financement non conventionnel dit (FNC), à travers l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit (loi n°17-10 du 11/10/2017). Cet article a pour objet d’analyser l’impact du FNC sur les agrégats macroéconomiques du modèle de Kaldor (1971) et quelques agrégats financiers, à l’aide de la méthode d’analyse en composantes principales. Les résultats obtenus montrent que le financement non conventionnel n’a fait que combler d’une manière partielle le déficit budgétaire. En effet, il ne peut pas être à lui seul une source de relance économique sans qu’il soit accompagné d’un certain nombre de mesures qui lui permettront d’être efficace et de réaliser ses objectifs.