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L'impact du choc pétrolier sur la performanve relative des banques en Algérie: Banques publiques vs banques privées étrangères
Abstract
Cet article vise à étudier l'impact du choc pétrolier sur la performance financière relative des banques algériennes, en tenant compte de la nature de propriété (publique vs privée étrangère). Toutes les banques opérant en Algérie durant la période 2010-2017 sont considérées. Une méthodologie DEA à deux phases est utilisée. D'abord, à travers l'approche DEA, les scores d'efficience des banques sont évalués pour chaque année. Ensuite, ces scores sont expliqués en fonction de la propriété de la banque, des variations des prix du pétrole et des variables de contrôle appropriées. Pour tester la robustesse des résultats, trois méthodes d’estimation, dont PCSE, sont appliquées. Globalement, les résultats montrent que les banques privées étrangères sont financièrement plus performantes que les banques publiques. En effet, lorsque les prix du pétrole sont favorables, la différence des moyennes de l'efficience relative globale (technique) est en faveur des banques privées étrangères. Cependant, durant les années de vaches maigres, cet avantage diminue significativement. Les résultats semblent indiquer, ceteris paribus, qu'un ratio d'intermédiation supérieur implique une efficience globale (technique) significativement plus élevée. En outre, la taille a une influence positive et significative sur l'efficience globale. Ces résultats semblent être robustes et ne dépendent pas de la méthode d'estimation. Toutefois, les significativités des ratios adéquation du capital et qualité des actifs ainsi que du taux de croissance du PIB sont mitigées.