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Projets entrepreneuriaux des etudiants algeriens et comparaison internationale
Abstract
Les expériences des pays industrialisés dans la création de la richesse par le développement et la diversification de l’appareil productif, interrogent et suscitent un intérêt grandissant auprès des pays en voie de développement et émergents. Ces dernières décennies, plusieurs études, ont réussi à faire le rapprochement entre l’entrepreneuriat et le développement économique des pays (thomas et mueller, 2000), la création d’emplois (birch, 1987), la croissance économique (acs et armington, 2003) et l’innovation (reynolds et al., 1994). Toutefois, la question de l’entrepreneuriat des étudiants algériens demeure inexistante. A cet effet, cette communication a pour objectif de présenter certains résultats de l’enquête menée auprès des étudiants algériens (2011), parallèlement à leurs homologues canadiens (Québec) et européens (France et Belgique), vise à comparer leurs intentions d’entreprendre et à faire ressortir les différences quant aux facteurs psychologiques, socioculturels et économiques pouvant influencer cette intention. Les résultats semblent démontrer en premier lieu, que les analyses auprès de l’ensemble de l’échantillon confirment la pertinence de la théorie du comportement planifié (tcp) d’ajzen (1991). Cependant, les résultats des analyses par groupes culturels, démontrent que la tcp et les variables de contrôle ne sont pas significatifs pour les étudiants algériens contrairement à ceux des étudiants canadiens et européens qui se distinguent peu. Compte tenu du contexte socioéconomique algérien, on pourrait en déduire que l’entrepreneuriat algérien des étudiants universitaires soit davantage un entrepreneuriat de nécessité que d’opportunité.
Mots clés : Entrepreneuriat, Étudiants, Intention d’entreprendre, groupes culturels, facteurs d’influence à la création.