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Clinical And Serological Evidences For The Presence Of Rabbit Encephalitozoonosis In Nigeria
Abstract
A group of ten 8 to 15- week-old New Zealand white rabbits differently bought but
communally acclimatized for over 5 weeks prior to their research use was reported
sick with clinical signs including neurological derangements that were suggestive of
encephalitozoonosis. Two of the 10 that died on the day of report were examined post
mortemly and both the gross and micro pathological lesions were consistent with
encephalitozoonosis. Immunoperoxidase test titres of the remaining 8 were very high and ranged from 626 to 2044 to confirm a definitive diagnosis of encephalitozoonosis.
Treatment with oral fenbendazole, parenteral dexamethazone, injectable multivitamins
and oxytetracycline did not achieve much, probably due to the chronic nature of the
disease, other latent complications or the late treatment intervention as 5 most chronically
affected of the 8 rabbits died late in the course of treatment. The zoonotic potentials of the disease and the hazard posed to veterinarians, farmers and laboratory animal and products handlers especially the immunocompromised were highlighted.
Un groupe de 10 lapins blancs de la Nouvelle Zélande âgés de 8 à 15 semaines, achetés dans divers endroits mais acclimatés ensemble pendant plus de 5 semaines avant leur utilisation aux fins de recherche, ont été déclarés malades avec des signes cliniques et notamment des troubles neurologiques relatifs à l\'encephalitozoonose. Deux des lapins qui sont morts le jour de déclaration de la maladie étaient nécropsiés et ils avaient des lésions macroscopiques et microscopiques, qui correspondaient à l\'encéphalitozoonose. Les titres utilisés pour le test d\'immunoperoxidase des 8 autres lapins étaient très élevés et variaient entre 626 et 2044, ce qui confirme le diagnostic de l\'encéphalitozoonose. Le traitement au fenbendazole par voie orale, au dexaméthazone par voie parentérale, à l\'oxytetracycline et aux multivitamines par injection n\'ont pas permis de traiter l\'encéphalitozoonose, probablement à cause de l\'état chronique de la maladie et à d\'autres complications latentes, ou à cause du traitement tardif puisque 5 lapins les plus chroniquement affectés sur 8 sont morts au cours du traitement. On a souligné le potentiel zoonotique de la maladie et le risque qu\'elle représente pour les vétérinaires, les éleveurs, les animaux de laboratoire et les manipulateurs de produits, en particulier ceux qui ont une faible immunité.
Bulletin of Animal Health and Production in Africa Vol. 55 (2) 2007: pp. 82-87