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Dancing around the same spot? land reform and ngos in Zimbabwe – ! e case of sos children’s villages
Abstract
Trois grands massifs forestiers existent dans le monde#: l’Amazonie, l’Asie du sud-est et le bassin du Congo. Si les deux premiers sont abondamment exploités, la forêt du bassin du Congo est, comparée aux autres, relativement préservée. La République démocratique du Congo abrite plus de 48% des réserves de ce patrimoine. Faiseur de prospérité, ce potentiel naturel n’a pu à ce jour améliorer la qualité de vie des populations congolaises. Ce di$ cile paradoxe de coexistence
des richesses naturelles aux cotés des populations pauvres appelle des ré% exions de fond. Jusquelà, la principale caractéristique de la gouvernance forestière a été l’exclusion des populations locales à la gestion du patrimoine forestier. Les réformes initiées nous mettent devant deux logiques#: celle de la préservation encouragée
par la communauté internationale et celle de l’exploitation nécessaire pour le décollage des économies locales. Ces deux exigences, préservation et exploitation sont inséparables étant donné
que l’exploitation doit toujours s’accompagner d’une contribution de la forêt au développement durable des communautés locales, au sens d’activité génératrice de prospérité et de revenus pour le bien être communautaire. Cette position du problème permet de mieux situer l’analyse idéologique et sociologique de ce dualisme, de fonder socialement l’action politique et, par dérivation, de cerner les contours
d’une approche participative qui doit intégrer les communautés locales dans les stratégies de conservation des ressources forestières.
des richesses naturelles aux cotés des populations pauvres appelle des ré% exions de fond. Jusquelà, la principale caractéristique de la gouvernance forestière a été l’exclusion des populations locales à la gestion du patrimoine forestier. Les réformes initiées nous mettent devant deux logiques#: celle de la préservation encouragée
par la communauté internationale et celle de l’exploitation nécessaire pour le décollage des économies locales. Ces deux exigences, préservation et exploitation sont inséparables étant donné
que l’exploitation doit toujours s’accompagner d’une contribution de la forêt au développement durable des communautés locales, au sens d’activité génératrice de prospérité et de revenus pour le bien être communautaire. Cette position du problème permet de mieux situer l’analyse idéologique et sociologique de ce dualisme, de fonder socialement l’action politique et, par dérivation, de cerner les contours
d’une approche participative qui doit intégrer les communautés locales dans les stratégies de conservation des ressources forestières.