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Government-driven land and Agrarian Reform Programmes in Post-Apartheid South Africa – a Brief History (1994-2021).
Abstract
South Africa is one of the most unequal countries in the world, a reality created by colonial and apartheid-era race-based property laws which transferred 80% of the land to whites who make up only 10% of the population, while blacks had to make do with the remaining 20% (Presidential Advisory Panel, 2019). After winning the country’s first democratic elections in 1994, the African National Congress vowed to use land and agrarian reform to help reduce poverty, inequality and unemployment and roll back apartheid geography. Since 1997, a plethora of programmes have been implemented to advance this transformation agenda with little success. We review the major government-driven programmes implemented thus far and argue that the slow pace of reform is due mainly to underinvestment, constant chopping and changing of programmes between presidential terms and an overly-narrow focus on creating a class of black large-scale commercial farmers while neglecting millions of food-insecure blacks – especially women, many of whom already farm for subsistence - and as long as this persists, the clamour for land by blacks will only grow louder.
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus inégalitaires au monde, une réalité créée par les lois de propriété raciales de l’ère coloniale et de l’apartheid qui ont transféré 80 % des terres aux Blancs qui ne représentent que 10 % de la population, tandis que les Noirs devaient contentez-vous des 20 % restants (Présidential Advisory Panel, 2019). Après avoir remporté les premières élections démocratiques du pays en 1994, le Congrès national africain s’est engagé à utiliser la terre et la réforme agraire pour aider à réduire la pauvreté, les inégalités et le chômage et faire reculer la géographie de l’apartheid. Depuis 1997, une pléthore de programmes ont été mis en oeuvre pour faire avancer ce programme de transformation avec peu de succès. Nous passons en revue les principaux programmes gouvernementaux mis en oeuvre jusqu’à présent et affirmons que la lenteur des réformes est principalement due au sous-investissement, au découpage et au changement constants des programmes entre les mandats présidentiels et à une focalisation trop étroite sur la création d’une classe de commerçants noirs à grande échelle. agriculteurs tout en négligeant des millions de Noirs en situation d’insécurité alimentaire - en particulier les femmes, dont beaucoup cultivent déjà pour leur subsistance - et tant que cela persistera, la clameur pour la terre par les Noirs ne fera que s’intensifier.