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Reconnecting African sociology to the mother: Towards a woman-centred endogenous sociology in South Africa
Abstract
This paper seeks to respond to the call by Castells (2000) for more practical application of Sociology of the 21st Century, taking into consideration the societies it exists in and the contexts in which they are created. Its primary focus is the challenges that face African Sociology in the 21st Century. It builds on Adesina’s (2006a) ‘epistemic interventions’ by centring Isintu (Indigenous languages in South Africa), languages and matriarchal knowledge histories in the African continent.
The paper makes use of one of the most enduring African knowledge institution – uMakhulu (the elder mother/grandmother), to argue for the potential reconnections of the African Sociology to its society and the context this institution is embedded in. In pivoting around the elder mother in African Sociology, the paper introduces a “matrifocal’’ sociological understanding of the discipline, shifting the centralising of ‘fathers of the discipline’. The rationale is that in decentralising the hegemonic body of the discipline (‘the father’), the ‘bio-logic’ of the sociological discipline in Africa will be destabilised, thus, developing a sociological narrative that ventures beyond the binaries. The paper explores and integrates the language and values carried by African grandmothers in dealing with socio-political and economic challenges of their societies.
Cet article cherche à répondre à l’appel de Castells (2000) pour une application plus pratique de la sociologie du 21e siècle, en tenant compte des sociétés dans lesquelles elle existe et des contextes dans lesquels elles sont créées. Son objectif principal est les défis auxquels la sociologie africaine est confrontée au 21e siècle. Il s’appuie sur les «interventions épistémiques» d’Adesina (2006a) en centrant Isintu (langues autochtones en Afrique du Sud), les langues et l’histoire du savoir matriarcal sur le continent africain.
Le document utilise l’une des institutions africaines du savoir les plus durables - uMakhulu (la mère / grand-mère aînée), pour plaider en faveur des reconnexions potentielles de la sociologie africaine à sa société et au contexte dans lequel cette institution est intégrée. mère en sociologie africaine, l’article introduit une compréhension sociologique «matrifocale» de la discipline, déplaçant la centralisation des «pères de la discipline». Le raisonnement est qu’en décentralisant le corps hégémonique de la discipline («le père»), la «bio-logique» de la discipline sociologique en Afrique sera déstabilisée, développant ainsi un récit sociologique qui s’aventure au-delà des binaires. L’article explore et intègre le langage et les valeurs portés par les grands-mères africaines face aux défis socio-politiques et économiques de leurs sociétés.