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Blood transfusion service in a tertiary hospital in sub- Saharan Africa during the COVID 19 pandemic: Experience from Lagos University Teaching Hospital, Nigeria
Abstract
Blood transfusion services are as pivotal to the health system during a pandemic as before the pandemic. The effect of a pandemic on
transfusion services depends on the nature, potential for community spread and risk of transfusion transmissibility. As the total number of cases and deaths from COVID-19 rises, and to prevent the community spread of the SARS‐CoV‐2 virus, governments worldwide, as well as the Nigerian government, announced national lockdowns. Lockdowns have affected blood transfusion services. In Nigeria, blood transfusion services are still decentralized and tertiary health centres run independent transfusion units. The Lagos University Teaching Hospital blood transfusion unit was also impacted by the pandemic and the consequent lockdown. The major challenges experienced are in recruitment of voluntary blood donors, follow‐up of donors and patients with concomitant reduction in blood and blood component supply derived from family replacement donation, inventory and consumable management, staff safety and adequacy for emergency work. These challenges were compounded by the inadequate infrastructure and policies at the outset of the pandemic. Countries in sub-Saharan Africa should invest in health infrastructure and their transfusion services and encourage local manufacture of basic laboratory reagents and consumables. The blood transfusion services and units should put in place strategic continuity of operations plans (COOP) to respond adequately to challenges generated during a pandemic which should focus on shortage, wastage and supply of blood and components in a cost‐effective manner and human resource management.
French title: Service de transfusion sanguine dans un hôpital tertiaire en Afrique subsaharienne pendant la pandémie COVID 19: Expérience de l'hôpital universitaire de Lagos, Nigéria
Les services de transfusion sanguine sont aussi essentiels au système de santé pendant une pandémie qu'avant la pandémie. L'effet d'une pandémie sur les services transfusionnels dépend de la nature, du potentiel de propagation communautaire et du risque de transmissibilité transfusionnelle. Alors que le nombre total de cas et de décès dus au COVID-19 augmente et pour empêcher la propagation communautaire du virus SRAS-CoV-2, les gouvernements du monde entier, ainsi que le gouvernement nigérian, ont annoncé des verrouillages nationaux. Les verrouillages ont affecté les services de transfusion sanguine. Au Nigéria, les services de transfusion sanguine sont encore décentralisés et les centres de santé tertiaires gèrent des unités de transfusion indépendantes. L'unité de transfusion sanguine de l'hôpital universitaire de Lagos a également été touchée par la pandémie et le verrouillage qui en a résulté. Les principaux défis rencontrés concernent le recrutement de donneurs de sang volontaires, le suivi des donneurs et des patients avec une réduction concomitante de l'approvisionnement en sang et en composants sanguins provenant du don de remplacement familial, la gestion des stocks et des consommables, la sécurité du personnel et l'adéquation au travail d'urgence. Ces défis ont été aggravés par des infrastructures et des politiques inadéquates au début de la pandémie. Les pays d'Afrique subsaharienne devraient investir dans les infrastructures de santé et leurs services de transfusion et encourager la fabrication locale de réactifs et de consommables de laboratoire de base. Les services et unités de transfusion sanguine devraient mettre en place des plans stratégiques de continuité des opérations (COOP) pour répondre de manière adéquate aux défis générés pendant une pandémie, qui devraient se concentrer sur la pénurie, le gaspillage et l'approvisionnement en sang et en composants de manière rentable et la gestion des ressources humaines.