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Note technique sur le financement des aires protegees au benin Le financement du cenagref et du parc national de la pendjari


F Bremer

Abstract

Jusqu’à un passé récent, les Aires Protégées (AP) dans presque tous
les pays étaient essentiellement financées par les budgets nationaux.
Cette forte dépendance s’est soldée dans les pays en voie de
développement par un déclin progressif de ce financement public
dans le contexte de l’endettement, de l’ajustement structurel et de
l’assainissement des finances publiques. Dans le cadre de la fixation
des priorités nationales pour l’allocation des ressources limitées, les
AP étaient de plus en plus désavantagées et le financement était
souvent réduit au payement des salaires des fonctionnaires. Le Bénin
n’a pas échappé à cette logique et au moment de la conception du
PCGPN (Programme de Conservation et de Gestion des Parcs
Nationaux) ses AP se trouvaient dans une situation financière
précaire et de dégradation accentuée des ressources naturelles.
A la recherche de financements alternatifs durables, les Parcs
Nationaux adoptent de plus en plus une approche «entreprise» et
mobilisent des sources de financement nouvelles et variées. Dans la
même logique les responsabilités sont en train de changer. Si par le
passé le gouvernement était le seul gestionnaire, le management des
Parcs est de plus en plus confié à des structures para-étatiques, des
ONG ou au secteur privé. Ceux-ci sont également tenus d’adopter
une approche «entreprise» pour assurer leur base de financement.

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eISSN: 1659-5009