Main Article Content
Evaluation de lignees de niebe en segregation pour la resistance aux bruches
Abstract
La difficulté de conservation du niébé, Vigna unguiculata (Walp.) est une contrainte majeure à la production et à la disponibilité de cette importante légumineuse alimentaire. Le développement des larves de Coléoptères Bruchidae, notamment Callosobruchus maculatus Fab. dans les cotylédons des graines provoque des pertes importantes pendant le stockage du niébé. Une synergie d’action entre sélectionneurs et entomologistes est entreprise en vue de mettre au point des variétés moins attaquées par les bruches. C’est dans ce but que 980 lignées F5 issues
de croisements entre deux variétés récurrentes du programme de sélection du Burkina (KVx 396- 4-5-2D et KVx 414-22-2) et des sources de résistance (IT 84S-2246, IT 81D-994 originaires de l’IITA et KVx 426-9) ont été criblées au laboratoire en vue d'apprécier leur comportement vis à vie des attaques des bruches. Le développement embryonnaire et larvaire de la bruche est suivi sous infestation artificielle de ces lignées, dans un Phytotron, à la température de 30° C et à humidité relative d’environ 15 %. Après 45 jours, sept de ces lignées se sont montrées plus performantes que le témoin sensible en présentant significativement
plus de graines saines. Elles provoquent en outre une mortalité larvaire plus élevée et un allongement sensible de la durée de développement larvaire. Ces lignées, présentant des caractères certains de résistance aux bruches, ont été avancées en F6 avant d’être soumises à une nouvelle évaluation préalable à la désignation des variétés à retenir.
de croisements entre deux variétés récurrentes du programme de sélection du Burkina (KVx 396- 4-5-2D et KVx 414-22-2) et des sources de résistance (IT 84S-2246, IT 81D-994 originaires de l’IITA et KVx 426-9) ont été criblées au laboratoire en vue d'apprécier leur comportement vis à vie des attaques des bruches. Le développement embryonnaire et larvaire de la bruche est suivi sous infestation artificielle de ces lignées, dans un Phytotron, à la température de 30° C et à humidité relative d’environ 15 %. Après 45 jours, sept de ces lignées se sont montrées plus performantes que le témoin sensible en présentant significativement
plus de graines saines. Elles provoquent en outre une mortalité larvaire plus élevée et un allongement sensible de la durée de développement larvaire. Ces lignées, présentant des caractères certains de résistance aux bruches, ont été avancées en F6 avant d’être soumises à une nouvelle évaluation préalable à la désignation des variétés à retenir.