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Cybercriminalité et cybersécurité en Afrique : pourquoi articuler l’action techno-juridique et la responsabilité collective ?
Abstract
Cet article analyse la cybercriminalité en Afrique au prisme avec la responsabilité collective. En effet, les actes de cyberattaques et de cybercriminalité éprouvent les pays du monde entier de façon générale et particulièrement les États africains. Mais les réponses juridiques opposées à la cybercriminalité sont déficitaires et ont subséquemment du mal à faire face à la situation au regard du fait qu’il s’agit d’un domaine virtuel. C’est pourquoi cet article questionne la cybercriminalité au-delà du cadre juridique en l’inscrivant dans la perspective d’une vision collective de la responsabilité. Ainsi, il montre que c’est avec une responsabilité collective bien comprise, assumée et adaptée que l’Afrique peut gérer au mieux les risques liés au cyberespace et gérer la cybercriminalité. Il faut donc, au-delà des efforts politiques et juridiques de gestion de la cybercriminalité, une appropriation de la lutte contre le péril dans le cadre d'une responsabilité collective mobilisant les différents acteurs, les parties prenantes et les valeurs éthiques.
English title: Cybercrime and cybersecurity in africa: why articulate techno-legal action and collective responsibility?
This article analyzes cybercrime in Africa through the prism of collective responsibility. Indeed, acts of cyberattacks and cybercrime are affecting countries around the world in general, and African states in particular. But the legal responses to cybercrime are deficient and subsequently struggle to contain the situation given the fact that it is a virtual domain. This is why this article questions cybercrime beyond the legal framework by placing it in the perspective of a collective vision of responsibility. Thus, it shows that it is with a collective responsibility that is well understood, assumed and adapted that Africa can best manage the risks associated with cyberspace and curb cybercrime. It is therefore necessary, beyond political and legal efforts to manage cybercrime, to take ownership of the fight against the danger within the framework of a collective responsibility mobilizing the various actors, stakeholders and ethical values.