Main Article Content

Prise en charge des traumatismes iatrogènes de l\'uretère: A propos de 24 cas


H Bentaleb
A Bensouda
M Kabbaj
T Karmouni
K Tazi
K El Kader
A Koutani
A I Attya
M Hachimi

Abstract



Objectifs: Rapporter la prise en charge diagnostique et thérapeutique d\'une série de 24 traumatismes de l\'uretère.
Patients et méthodes : Il s\'agit d\'une étude rétrospective. De juin 1993 à juin 2005, 24 patients (22 femmes et 2 hommes) ont été pris en charge pour un traumatisme de l\'uretère dans notre hôpital. L\'âge moyen était de 41 ans (extrêmes 22 et 65 ans).
Résultats: Les traumatismes de l\'uretère étaient le plus souvent liés à une chirurgie gynécologique (22/24 cas, soit 92%). Le délai moyen du traumatisme de l\'uretère et le diagnostic a été de 5 mois avec une seule découverte per-opératoire (3,8%). Le traitement endo-urologique exclusif a été adopté chez 4 patients, l\'urétéroscopie avec anastomose termino-terminale dans 5 cas, et la chirurgie à ciel ouvert dans 15 cas. Une patiente a bénéficié d\'une urétérorraphie termino-terminale après échec du traitement endoscopique par sonde double J. Il n\'a eu aucune néphrectomie dans cette série. Le suivi moyen a été de 60 mois. Quatre patients ont été perdus de vue. Sur le plan clinique, la disparition des lombalgies a été notée dans tous les cas. Sur le plan radiologique, une persistance d\'une hypotonie urétéro-pyélocalicielle résiduelle a été notée dans 5 cas et un bon passage urétéral sans sténose dans les autres cas.
Conclusion: Les traumatismes de l\'uretère sont le plus souvent iatrogènes et secondaires à une chirurgie gynécologique. Leur prise en charge est avant tout endo-urologique. La prévention de ce type de lésion passe notamment par la montée de sondes urétérales en préopératoire afin de mieux repérer les uretères au cours de la chirurgie.
Objectives: To evaluate the diagnosis and treatment of 24 patients with ureteral injury at our institution.
Patients and Methods: In this retrospective study we evaluated 24 patients (22 females and 2 males) with ureteral injury treated at our institution between June 1993 and June 2005. The average age was 41 years (range 22 - 65 years).
Results: The majority of ureteral injuries occurred during gynecological surgery (22/24 cases =92%). The time elapsed between the ureteral injury and diagnosis was 5 months on average; only in one case (3.8%), the injury was discovered during surgery. Four patients were treated endoscopically, while ureteroscopy and end-to-end anastomosis was applied in 5 and open surgery in 15 cases. End-to-end ureterorraphy with placement of a double-J catheter was necessary in one patient, where endoscopic treatment had failed. After an average follow-up period of 60 months, loin pain had resolved in all cases. On radiological evaluation, a residual uretero-pyelocalyceal hypotony was noted in 5 cases and a satisfactory ureteral passage without strictures in the others. No nephrectomy was necessary in this series.
Conclusion: Ureteral injury is most often secondary to gynecological surgery. In the majority of cases endourologic repair is the treatment of choice. It is recommended to pass ureteral catheters pre-operatively in order to ease the repair of the injury.


Keywords: uretère, traumatisme, gynécologie, chirurgie

African Journal of Urology Vol. 13 (3) 2007: pp. 219-225

Journal Identifiers


eISSN: 1110-5704