Main Article Content
Urologic day-care surgery: scope and problems in a developing country
L\'hospitalisation du jour en chirurgie urologique: objectifs et problèmes dans un pays en voie de développement
Abstract
Objective: Due to the numerous economic and social benefits associated with the practice of day-care surgery, it is gaining widespread acceptance worldwide and across all specialties. We therefore determined the spectrum of procedures and the difficulties faced during implementation of day-care urologic surgery in a tertiary-care center in Nigeria.
Patients and Methods: This was a prospective study of all consecutive urologic day cases seen at the urology unit of Jos University Teaching Hospital, Nigeria, from January 2003 to December 2004. A total of 270 patients aged between 2 weeks and 100 years (median 55 years) with a male to female ratio of 14:1 were seen during the study period. The parameters studied were the presenting symptoms, diagnosis, treatment modalities, anesthesia, complications and whether or not the patients were converted to be in-patients or readmitted after discharge as well as the reasons for such conversion or readmission. The statistical analysis was done using the Epi-info 2004 system, version 3.2.2.
Results: The main conditions seen were urethral stricture in 89 (32.5%) patients, benign prostatic hyperplasia in 86 (31.8%), carcinoma of the prostate in 26 (9.6%), carcinoma of bladder in 15 (5.6%) and male infertility in 10 (3.7%) patients. The procedures carried out were mainly urethroscopy/ urethrocystoscopy in 103 (38.2%) patients, visual internal urethrotomy in 48 (17.8%) and trucut prostatic biopsy in 33 (12.2%) patients. Sedation was used in 142 (52.9%), sedation and local anesthesia in 53 (19.7%), local anesthesia alone in 9 (3.3%), general anesthesia in 22 (8.1%) and other combinations or omissions in entry in 41 (15.2%) patients. Circumcision was performed on 3 neonates (1.1%) without anesthesia. There was a cancellation rate of 15.6% (n=42) mainly due to the inability of the patients to come (24 patients, 57.1%), inadequate materials in the theatre (9 patients, 21.4%), power failure (4 patients, 9.5%), strike action (3 patients, 7.1%) and financial difficulties (2 patients, 4.8%). We had a conversion rate to in-patients of 1.9% (n=5) for various reasons. No further complications or readmissions after discharge were encountered.
Conclusion: Urethrocystoscopy is the most frequently performed procedure and urethral stricture the most common diagnosis in our day practice. Cancellation of cases and conversion to in-patients remain our major challenges. The education of patients and physicians, as well as the provision of adequate material and infrastructure are recommended in order to provide the maximum benefit from urologic day-surgery practice.
Resume
Objectifs: L\'hospitalisation d\'un jour gagne l\'acceptation répandue dans le monde et dans toutes les spécialités en raison de ses nombreux avantages économiques et sociaux. Nous avons déterminé la variété et les difficultés dont on a fait face pendant cette procédure dans un centre de soin tertiaire au Nigeria.
Patients et méthodes: Il s\'agit d\'une étude prospective de toutes les hospitalisations du jour consécutives en urologie vues à l\'unité d\'urologie de l\'Hôpital Universitaire Jos, Nigeria, de janvier 2003 à décembre 2004. Un total de 270 patients d\'un âge de 2 semaines à 100 ans (médiane de 55 années) avec un sexe ratio de 14/1 a été vu pendant la période de l\'étude. Les paramètres étudiés étaient les symptômes présentés, diagnostic, modalités du traitement, anesthésie, complications et si ou pas les patients ont été convertis pour être hospitalisés ou ont été réadmis aussi bien que les raisons pour une telle conversion ou réadmission. L\'analyse statistique a été faite utilisant le système Epi-Info 2004, version 3.2.2.
Résultats: Les causes principales vues étaient la sténose de l\'urèthre chez 89 patients (32.9%), hyperplasie bénigne prostatique chez 86 (31.8%), carcinome de la prostate chez 26 (9.6%), carcinome de vessie chez 15 (5.6%) et stérilité masculine chez 10 (3.7%) patients. Les procédures pratiquées étaient principalement des urèthroscopies / urèthro-cystoscopies chez 103 (38.2%), urétrotomie interne endoscopique chez 48 (17.8%) et biopsie prostatique au trucut chez 33 (12.2%) patients. La sédation a été utilisée dans 142 cas (52.9%), sédation et anesthésie locale chez 53 (19.7%), anesthésie locale seule chez 9 (3.3%), anesthésie générale chez 22 patients (8.1%) et d\'autres combinaisons d\'anésthésie ou manque de notes sur la forme d\'anésthésie chez 41 (15.2%) patients. Il y avait un taux d\'annulation de 15.6% (n=42) dû à l\'incapacité des patients à venir (24 patients, 57.7%), matériel inadéquat (9 patients, 21.4%), panne de courant (4 patients, 9.5%), grève (3 patients, 7.1%) et difficultés financières (2 patients, 4.8%). Nous avions un taux de conversion de 1.9% (n=5) pour plusieurs raisons. Aucune complication supplémentaires ou réadmission après sortie n\'ait été rencontrée.
Conclusions: L\'urétrocystoscopie est la procédure fréquemment réalisée et la sténose de l\'urètre le diagnostic le plus commun dans notre hospitalisation du jour. L\'annulation de cas et la conversion restent nos défis majeurs. L\'éducation des patients et des médecins, aussi bien que les développements infrastructurels est recommandée pour promouvoir cette procédure.
African Journal of Urology Vol. 11(3) 2005: 203-207
Patients and Methods: This was a prospective study of all consecutive urologic day cases seen at the urology unit of Jos University Teaching Hospital, Nigeria, from January 2003 to December 2004. A total of 270 patients aged between 2 weeks and 100 years (median 55 years) with a male to female ratio of 14:1 were seen during the study period. The parameters studied were the presenting symptoms, diagnosis, treatment modalities, anesthesia, complications and whether or not the patients were converted to be in-patients or readmitted after discharge as well as the reasons for such conversion or readmission. The statistical analysis was done using the Epi-info 2004 system, version 3.2.2.
Results: The main conditions seen were urethral stricture in 89 (32.5%) patients, benign prostatic hyperplasia in 86 (31.8%), carcinoma of the prostate in 26 (9.6%), carcinoma of bladder in 15 (5.6%) and male infertility in 10 (3.7%) patients. The procedures carried out were mainly urethroscopy/ urethrocystoscopy in 103 (38.2%) patients, visual internal urethrotomy in 48 (17.8%) and trucut prostatic biopsy in 33 (12.2%) patients. Sedation was used in 142 (52.9%), sedation and local anesthesia in 53 (19.7%), local anesthesia alone in 9 (3.3%), general anesthesia in 22 (8.1%) and other combinations or omissions in entry in 41 (15.2%) patients. Circumcision was performed on 3 neonates (1.1%) without anesthesia. There was a cancellation rate of 15.6% (n=42) mainly due to the inability of the patients to come (24 patients, 57.1%), inadequate materials in the theatre (9 patients, 21.4%), power failure (4 patients, 9.5%), strike action (3 patients, 7.1%) and financial difficulties (2 patients, 4.8%). We had a conversion rate to in-patients of 1.9% (n=5) for various reasons. No further complications or readmissions after discharge were encountered.
Conclusion: Urethrocystoscopy is the most frequently performed procedure and urethral stricture the most common diagnosis in our day practice. Cancellation of cases and conversion to in-patients remain our major challenges. The education of patients and physicians, as well as the provision of adequate material and infrastructure are recommended in order to provide the maximum benefit from urologic day-surgery practice.
Resume
Objectifs: L\'hospitalisation d\'un jour gagne l\'acceptation répandue dans le monde et dans toutes les spécialités en raison de ses nombreux avantages économiques et sociaux. Nous avons déterminé la variété et les difficultés dont on a fait face pendant cette procédure dans un centre de soin tertiaire au Nigeria.
Patients et méthodes: Il s\'agit d\'une étude prospective de toutes les hospitalisations du jour consécutives en urologie vues à l\'unité d\'urologie de l\'Hôpital Universitaire Jos, Nigeria, de janvier 2003 à décembre 2004. Un total de 270 patients d\'un âge de 2 semaines à 100 ans (médiane de 55 années) avec un sexe ratio de 14/1 a été vu pendant la période de l\'étude. Les paramètres étudiés étaient les symptômes présentés, diagnostic, modalités du traitement, anesthésie, complications et si ou pas les patients ont été convertis pour être hospitalisés ou ont été réadmis aussi bien que les raisons pour une telle conversion ou réadmission. L\'analyse statistique a été faite utilisant le système Epi-Info 2004, version 3.2.2.
Résultats: Les causes principales vues étaient la sténose de l\'urèthre chez 89 patients (32.9%), hyperplasie bénigne prostatique chez 86 (31.8%), carcinome de la prostate chez 26 (9.6%), carcinome de vessie chez 15 (5.6%) et stérilité masculine chez 10 (3.7%) patients. Les procédures pratiquées étaient principalement des urèthroscopies / urèthro-cystoscopies chez 103 (38.2%), urétrotomie interne endoscopique chez 48 (17.8%) et biopsie prostatique au trucut chez 33 (12.2%) patients. La sédation a été utilisée dans 142 cas (52.9%), sédation et anesthésie locale chez 53 (19.7%), anesthésie locale seule chez 9 (3.3%), anesthésie générale chez 22 patients (8.1%) et d\'autres combinaisons d\'anésthésie ou manque de notes sur la forme d\'anésthésie chez 41 (15.2%) patients. Il y avait un taux d\'annulation de 15.6% (n=42) dû à l\'incapacité des patients à venir (24 patients, 57.7%), matériel inadéquat (9 patients, 21.4%), panne de courant (4 patients, 9.5%), grève (3 patients, 7.1%) et difficultés financières (2 patients, 4.8%). Nous avions un taux de conversion de 1.9% (n=5) pour plusieurs raisons. Aucune complication supplémentaires ou réadmission après sortie n\'ait été rencontrée.
Conclusions: L\'urétrocystoscopie est la procédure fréquemment réalisée et la sténose de l\'urètre le diagnostic le plus commun dans notre hospitalisation du jour. L\'annulation de cas et la conversion restent nos défis majeurs. L\'éducation des patients et des médecins, aussi bien que les développements infrastructurels est recommandée pour promouvoir cette procédure.
African Journal of Urology Vol. 11(3) 2005: 203-207