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Selective Renal Artery Embolization in the Management of Non-Iatrogenic Renal Trauma – Experience in 28 Patients
Abstract
Objective: To evaluate renal angiography and segmental artery embolization in the management of non-iatrogenic renal trauma.
Patients and Methods: A retrospective study of 47 adult renal trauma patients treated in the period 1995 to 2002.
Results: The cause of injury was penetrating trauma in 36 (77%) patients (33 stab and 3 gunshot injuries) and blunt trauma in 11 (23%). Secondary hemorrhage occurred in 31 patients at a mean of 12.5 days after injury. Renal arteriography was performed in 41 patients. Abnormal findings in 34 included pseudoaneurysms in 20, arteriovenous fistulae in 10, contrast extravasation in 1, devascularized renal segments in 2 and renal artery occlusion in 1 case. Segmental renal artery embolization was successful in stopping renal hemorrhage in 24 of 28 cases (86%) where it was attempted, while failure due to technical difficulty occurred in 4 patients (14%). Major complications occurred in 2 cases (8%) - one embolization of a coil to the external iliac artery and one perforation of a segmental renal artery. Later nephrectomy was performed in 2 patients who had hypertension with minimal function of the injured kidney on isotope renography. Of the 10 patients with abnormal findings on arteriography who did not undergo embolization, 6 required hemi-nephrectomy and 1 nephrectomy. Of the 6 patients who returned for follow-up renal imaging, 3 had >30% differential function of the injured kidney.
Conclusion: Renal arteriography with the option of segmental artery embolization remains the first choice in the management of patients with severe hematuria after non-iatrogenic renal trauma.
Key words: renal trauma, selective arterial embolization, arteriovenous fistula, pseudo-aneurysm
Embolisation selective de l\'artère rénale dans la prise en charge du trauma renal non-iatrogène – experience de 28 cas
Objectif: Evaluer l\'angiographie rénale et l\'embolisation de l\'artère segmentaire dans la prise en charge du trauma rénal non iatrogène.
Patients et Méthodes: Etude rétrospective de 47 traumas rénaux chez des patients adultes traités dans la période 1995- 2002.
Résultats: La cause de la blessure était un trauma pénétrant chez 36 patients (77%) (33 coups de couteaux et 3 blessures par coups de feu) et trauma fermé chez 11 (23%). Une hémorragie secondaire s\'est produite chez 31 patients à 12,5 jours en moyenne après la blessure. L\'artériographie rénale a été réalisée chez 41 patients. Elle était anormale dans 34 cas: pseudoanévrysme chez 20 patients, fistule artério-veineuse chez 10, extravasation du contraste chez un, segments rénaux dévascularisés chez deux et occlusion de l\'artère rénale chez un patient. L\'embolisation de l\'artère rénal segmentaire a permis d\'arrêter l\'hémorragie rénale chez 24 des 28 patients (86%) où elle a été tentée, cependant un échec dû à des difficultés techniques s\'est produite chez 4 patients (14%). Des complications majeures ont été rapportées dans 2 cas (8%) - une embolisation d\'un coil de l\'artère iliaque externe et une perforation d\'une artère rénale segmentaire. Plus tard la néphrectomie a été réalisée chez 2 patients qui avaient de l\'hypertension avec fonction minime du rein blessé sur rénographie isotopique. Chez les 10 patients avec artériographies anormales qui n\'ont pas subi d\'embolisation, 6 héminéphrectomies et une néphrectomie ont été indiquées. Des 6 patients qui sont revenus pour contrôle par imagerie, 3 avaient plus de 30% de fonction différentielle du rein blessé.
Conclusion: L\'artériographie rénale avec l\'option d\'embolisation de l\'artère segmentaire reste le premier choix dans la prise en charge des malades avec hématurie sévère après trauma rénal non-iatrogène.
African Journal of Urology Vol.11(2) 2005: 89-94
Patients and Methods: A retrospective study of 47 adult renal trauma patients treated in the period 1995 to 2002.
Results: The cause of injury was penetrating trauma in 36 (77%) patients (33 stab and 3 gunshot injuries) and blunt trauma in 11 (23%). Secondary hemorrhage occurred in 31 patients at a mean of 12.5 days after injury. Renal arteriography was performed in 41 patients. Abnormal findings in 34 included pseudoaneurysms in 20, arteriovenous fistulae in 10, contrast extravasation in 1, devascularized renal segments in 2 and renal artery occlusion in 1 case. Segmental renal artery embolization was successful in stopping renal hemorrhage in 24 of 28 cases (86%) where it was attempted, while failure due to technical difficulty occurred in 4 patients (14%). Major complications occurred in 2 cases (8%) - one embolization of a coil to the external iliac artery and one perforation of a segmental renal artery. Later nephrectomy was performed in 2 patients who had hypertension with minimal function of the injured kidney on isotope renography. Of the 10 patients with abnormal findings on arteriography who did not undergo embolization, 6 required hemi-nephrectomy and 1 nephrectomy. Of the 6 patients who returned for follow-up renal imaging, 3 had >30% differential function of the injured kidney.
Conclusion: Renal arteriography with the option of segmental artery embolization remains the first choice in the management of patients with severe hematuria after non-iatrogenic renal trauma.
Key words: renal trauma, selective arterial embolization, arteriovenous fistula, pseudo-aneurysm
Embolisation selective de l\'artère rénale dans la prise en charge du trauma renal non-iatrogène – experience de 28 cas
Objectif: Evaluer l\'angiographie rénale et l\'embolisation de l\'artère segmentaire dans la prise en charge du trauma rénal non iatrogène.
Patients et Méthodes: Etude rétrospective de 47 traumas rénaux chez des patients adultes traités dans la période 1995- 2002.
Résultats: La cause de la blessure était un trauma pénétrant chez 36 patients (77%) (33 coups de couteaux et 3 blessures par coups de feu) et trauma fermé chez 11 (23%). Une hémorragie secondaire s\'est produite chez 31 patients à 12,5 jours en moyenne après la blessure. L\'artériographie rénale a été réalisée chez 41 patients. Elle était anormale dans 34 cas: pseudoanévrysme chez 20 patients, fistule artério-veineuse chez 10, extravasation du contraste chez un, segments rénaux dévascularisés chez deux et occlusion de l\'artère rénale chez un patient. L\'embolisation de l\'artère rénal segmentaire a permis d\'arrêter l\'hémorragie rénale chez 24 des 28 patients (86%) où elle a été tentée, cependant un échec dû à des difficultés techniques s\'est produite chez 4 patients (14%). Des complications majeures ont été rapportées dans 2 cas (8%) - une embolisation d\'un coil de l\'artère iliaque externe et une perforation d\'une artère rénale segmentaire. Plus tard la néphrectomie a été réalisée chez 2 patients qui avaient de l\'hypertension avec fonction minime du rein blessé sur rénographie isotopique. Chez les 10 patients avec artériographies anormales qui n\'ont pas subi d\'embolisation, 6 héminéphrectomies et une néphrectomie ont été indiquées. Des 6 patients qui sont revenus pour contrôle par imagerie, 3 avaient plus de 30% de fonction différentielle du rein blessé.
Conclusion: L\'artériographie rénale avec l\'option d\'embolisation de l\'artère segmentaire reste le premier choix dans la prise en charge des malades avec hématurie sévère après trauma rénal non-iatrogène.
African Journal of Urology Vol.11(2) 2005: 89-94