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Brain Imaging and Urodynamic Correlation in Patients with Cerebrovascular Stroke
Abstract
Objective: To identify urodynamic abnormalities in patients with cerebrovascular accidents and correlate both with CT or MRI findings.
Patients and Methods: From September 2001 to March 2003, a total of 44 males and 16 females were prospectively examined urodynamically in different phases after cerebrovascular accidents, and as early as two days after stroke.
Results: In most cases, the urodynamic findings could be correlated with CT or MRI findings. The most determining factor was the site of the lesion followed by the size. Small lesions were frequently silent unless located in critical sites. It was found that frontal, frontoparietal, parietal, basal ganglia and internal capsular ischemic lesions were associated in most cases with detrusor hyperreflexia, whereas thalamic, pontine and cerebellar infarcts were linked to detrusor hyporeflexia. Multiple lesions within the same group produced the same effect, while mixed lesions produced variable ef-fects. There was no effect of laterality or dominance and an initial shock phase could not be identified. Detrusor-sphincter-dys-synergia (DSD) and hence upper tract deterioration were not observed. The effect of stroke was also modified by already present or predominant conditions such as BPH.
Conclusion: Correlating urodynamic and CT findings is very difficult in stroke patients because of the diffuse nature of the lesions, the unknown function of many brain centers in micturition control, the innumerable connections between the different brain regions and the extremely complicated influences that the brain regions exert upon each other and upon the bladder. The optimal understanding of the problem is dependent upon the better understanding of the function of each part of the brain. Further studies in this direction are recommended.
Corrélations entre l'imagerie cérébrale et l'urodynamique chez les patients présentant un accident vasculaire cérébral
Objectifs: Identifier les anomalies urodynamiques chez les patients présentant un accident vasculaire cérébral (AVC) et leur corrélation avec les résultats de la TDM et de l'IRM.
Patients et Méthodes: De septembre 2001 à mars 2003, une étude prospective de 44 hommes et 16 femmes a été réalisée. Une étude urodynamique pendant les différentes phases après accident vasculaire cérébral a été indiquée chez tous les patients et ce dès les deux premiers jours de la phase aigue.
Résultats: Dans la plupart des cas, les conclusions de l\'urodynamique pourraient être corrélées aux résultats de la TDM et de l'IRM. Le facteur déterminant était la topographie de la lésion et sa dimension. Les petites lésions étaient fréquemment silencieuses à moins qu'elle soit de topographie critique. Les lésions des lobes frontal, frontopariétal, pariétal, du ganglion basal et les lésions ischémiques capsulaires internes ont été associées dans la plupart des cas à une hyperreflexie du detrusor, alors que les infarctus thalamiques, pontiques et cérébelleux ont été liés à une hyporeflexie du detrusor. Les multiples lésions dans le même groupe ont produit le même effet, tandis que les lésions associées ont produit des effets variables. Il n'y avait aucun effet de latéralité ou de dominance et une phase de choc initiale ne pourrait être identifiée. La dyssynergie vésico-sphincterienne (DSD) et de là la détérioration du haut appareil n\'a pas été observée. L\'effet de l'AVC a aussi été modifié par les conditions déjà présentes ou prédominantes tel que la HBP.
Conclusions: Corréler les résultats de l'urodynamique aux conclusions de la TDM est très difficile chez les patients présentant un AVC à cause de la nature diffuse des lésions, le rôle encore inconnue de beaucoup de centres cérébraux dans le contrôle de la miction, les rapports innombrables entre les différentes zones du cerveau et les influences extrêmement compliquées que les zones du cerveau exercent sur la vessie. La compréhension optimale du problème est dépendante d'une meilleure approche de la fonction de chaque partie du cerveau. Les études supplémentaires dans cette direction sont recommandées.
African Journal of Urology Vol.10(4) 2004: 269-277
Patients and Methods: From September 2001 to March 2003, a total of 44 males and 16 females were prospectively examined urodynamically in different phases after cerebrovascular accidents, and as early as two days after stroke.
Results: In most cases, the urodynamic findings could be correlated with CT or MRI findings. The most determining factor was the site of the lesion followed by the size. Small lesions were frequently silent unless located in critical sites. It was found that frontal, frontoparietal, parietal, basal ganglia and internal capsular ischemic lesions were associated in most cases with detrusor hyperreflexia, whereas thalamic, pontine and cerebellar infarcts were linked to detrusor hyporeflexia. Multiple lesions within the same group produced the same effect, while mixed lesions produced variable ef-fects. There was no effect of laterality or dominance and an initial shock phase could not be identified. Detrusor-sphincter-dys-synergia (DSD) and hence upper tract deterioration were not observed. The effect of stroke was also modified by already present or predominant conditions such as BPH.
Conclusion: Correlating urodynamic and CT findings is very difficult in stroke patients because of the diffuse nature of the lesions, the unknown function of many brain centers in micturition control, the innumerable connections between the different brain regions and the extremely complicated influences that the brain regions exert upon each other and upon the bladder. The optimal understanding of the problem is dependent upon the better understanding of the function of each part of the brain. Further studies in this direction are recommended.
Corrélations entre l'imagerie cérébrale et l'urodynamique chez les patients présentant un accident vasculaire cérébral
Objectifs: Identifier les anomalies urodynamiques chez les patients présentant un accident vasculaire cérébral (AVC) et leur corrélation avec les résultats de la TDM et de l'IRM.
Patients et Méthodes: De septembre 2001 à mars 2003, une étude prospective de 44 hommes et 16 femmes a été réalisée. Une étude urodynamique pendant les différentes phases après accident vasculaire cérébral a été indiquée chez tous les patients et ce dès les deux premiers jours de la phase aigue.
Résultats: Dans la plupart des cas, les conclusions de l\'urodynamique pourraient être corrélées aux résultats de la TDM et de l'IRM. Le facteur déterminant était la topographie de la lésion et sa dimension. Les petites lésions étaient fréquemment silencieuses à moins qu'elle soit de topographie critique. Les lésions des lobes frontal, frontopariétal, pariétal, du ganglion basal et les lésions ischémiques capsulaires internes ont été associées dans la plupart des cas à une hyperreflexie du detrusor, alors que les infarctus thalamiques, pontiques et cérébelleux ont été liés à une hyporeflexie du detrusor. Les multiples lésions dans le même groupe ont produit le même effet, tandis que les lésions associées ont produit des effets variables. Il n'y avait aucun effet de latéralité ou de dominance et une phase de choc initiale ne pourrait être identifiée. La dyssynergie vésico-sphincterienne (DSD) et de là la détérioration du haut appareil n\'a pas été observée. L\'effet de l'AVC a aussi été modifié par les conditions déjà présentes ou prédominantes tel que la HBP.
Conclusions: Corréler les résultats de l'urodynamique aux conclusions de la TDM est très difficile chez les patients présentant un AVC à cause de la nature diffuse des lésions, le rôle encore inconnue de beaucoup de centres cérébraux dans le contrôle de la miction, les rapports innombrables entre les différentes zones du cerveau et les influences extrêmement compliquées que les zones du cerveau exercent sur la vessie. La compréhension optimale du problème est dépendante d'une meilleure approche de la fonction de chaque partie du cerveau. Les études supplémentaires dans cette direction sont recommandées.
African Journal of Urology Vol.10(4) 2004: 269-277