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Urethral Stricture Management. Experience at Nnewi, South East Nigeria


AME Nwofor
AI Ugezu

Abstract

Objectives The aim of this study was to evaluate the aetiological pattern, treatment and outcome of urethral strictures at our institution.


Patients and Methods This is a 5-year retrospective review of all cases of urethral strictures treated at the Urology Unit of Nnamdi Azikiwe University Teaching Hospital, Nnewi, South East Nigeria between January 1998 and December 2002. These were confirmed radiologically. Information regarding age, sex, occupation, aetiology, site of lesion, treatment modality, outcome of treatment and complications was collected and analyzed.


Results Sixty-two patients with urethral strictures with a mean age of 43.2 (range 16 to 81) years were seen during the study period. Strictures resulting from infection accounted for 30 (48.5%) while trauma was responsible for 32 (51.6%) with road traffic accident topping the list at 18 (29%). Iatrogenic trauma was responsible for only one case (1.6%). The strictures were located in the anterior urethra in 32 (51.6%), posterior urethra in 23 (37%) while in 7 (11.4%) both the anterior and posterior portions of the urethra were involved. Fifty-two patients (83.9%) had been treated at the time of analysis. Out of this number, 39 (75%) had urethral dilatation, 12 (23.1%) had urethroplasty while one (1.9%) had urethrotomy. Urethroplasty though performed on only 12 patients gave better results with a 16.7% recurrence rate and a 25% overall complication rate, while in those treated by dilatation, 24 (61.5%) required repeated dilatations between 6 and 12 months in order to maintain a satisfactory urine flow.


Conclusion Urethral stricture is still a major urological problem. Trauma is currently the leading cause of urethral stricture in our environment. Urethroplasty gives a much better result than dilatation and should be the treatment of choice where the skill is available. Manpower development in this regard is recommended.


La prise en charge de la sténose de l'urètre: Notre expérience à Nnewi, Nigéria du Sud Est





Objectifs Le but de l'étude est d'évaluer le modèle, le traitement et les résultats étiologiques du traitement des restrictions urétrales.


Patients et Méthodes Il s'agit d'une étude rétrospective de tous les cas de rétrécissement urétrale traités à l'unité d'urologie de l'hôpital universitaire de Nnamdi Azikiwe, Nnewi du sud-est Nigéria durant cinq ans entre janvier 1998 et décembre 2002. Les lésions ont été confirmées radiologiquement. Les informations concernant l'âge, le sexe, le métier, l'étiologie, la localisation de la lésion, la modalité thérapeutique, les résultats du traitement et les complications ont été collectées et analysés.


Résultats: Soixante-deux des patients présentant un rétrécissement uréthrale ont été colligés pendant la période d'étude avec un âge moyen de 43,2 ± 18,5 ans. Les rétrécissements post infectieux ont représenté 30 cas (48.5%) tandis que le trauma était responsable de 32 cas (51.6%) dont 18 cas (29%) des accidents de la route et un cas seulement (1.6%) d'origine iatrogène. Les zones de sténoses étaient situées au niveau de l'urètre antérieur dans 32 cas (51.6%), l'urètre postérieur dans 23 cas (37.0%) tandis que dans 7 cas (11.4%) l'urètre antérieures et postérieures étaient impliqués. Cinquante-deux patients (83.9%) avaient été traité à l'heure de l'analyse. Trente-neuf (75%) ont eu une dilatation urétrale, 12 (23.1%) ont eu une uréthroplastie tandis qu'un patient (1.9%) avait eu une urétrotomie. L'urétroplastie réalisée chez seulement 12 patients a donné les meilleurs résultats avec un taux de récidives de16.7% et un taux global de complications de 25% tandis que chez ceux traités par la dilatation, 24 patients (61.5%) ont eu des dilatations répétées entre 6 à 12 mois afin de maintenir une miction satisfaisante.


Conclusion Le rétrécissement urétral est toujours un problème urologique important. Le trauma en est actuellement la principale cause dans notre environnement. L'uréthroplastie donne des résultats bien meilleurs que la dilatation et devrait être le traitement du choix. Le développement d'équipes spécialisées à cet égard est recommandé.


African Journal of Urology Vol.10(2) 2004: 107-111

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eISSN: 1110-5704