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Congenital Penile Curvature with Orthotopic Meatus: A Report on the Management of 62 Cases Following a Systematic Approach


A.W. El Kassaby
A. Abdel Aal
T. El-Zayat
T. Osman

Abstract

Objectives We are presenting our experience with a systematic approach in the management of congenital penile curvature (CPC). Patients and Methods Between 1993 and 2000, 62 cases of CPC were treated. Ten of 34 cases (30%) presenting with ventral curvature were corrected via excision of the dysgenetic tissue and complete mobilization of the corpus spongiosum only. Two cases (6%) had a minimal corporeal disproportion that required a ventral longitudinal deep intercorporeal incision. Six cases (18%) were managed with Nesbit's procedure, and tunica albuginea plication (TAP) was done in 8 cases (24%). These cases required mobilization of the neurovascular bundle (NVB). Four patients (12%) had a small phallus and required ventral grafts (dermal in two and venous grafts in another two). The remaining four patients (12%) had a short urethra and were managed by excision of the tethering corpus urethrae and neourethral reconstruction. Cases presenting with lateral curvature (14 patients) were managed by a lateral longitudinal incision at the point of maximum curvature followed by TAP in 10 cases (71%) and Nesbit's procedure in four (29%). Dorsal curvatures (6 cases) were managed by ventral Nesbit in four (67%) and ventral TAP in the remaining two cases (33%). Patients with a complex curvature (8 cases) were managed by sequential TAP on an individual basis according to the results of intraoperative artificial erection in 5 cases (63%) and by complete penile disassembly: The follow-up period ranged from 6 months to 2 years, and the results were satisfactory in the majority of patients. None of our patients developed impotence. Penile haematoma occurred in 6.4% and penile numbness in 19% (persistent in 3%), while foreign body sensation was felt in 8%. None of our patients experienced painful erections beyond three months after operation. A residual curvature was noticed in 9.6%, and it required a second step Nesbit's procedure in only 3%. Conclusion Management of CPC can result in a very high success rate as long as a systematic stepwise approach is applied with an appropriate preoperative patients counseling. We recommend the limited use of Nesbit's procedure (unless TAP fails to correct the curvature) together with a gentle handling of the NVB.


Prise en Charge de la Coudure Congénitale de Verge avec Méat Urétral Orthotopique : Approche Systématique.


Objectifs: Nous présentons notre expérience avec une approche systématique dans la prise en charge de la coudure congénitale de la verge. Patients et Méthodes: Entre 1993 et 2000, soixante deux cas de coudure congénitale de verge ont été pris en charge dans notre institution après une approche simplifiée. Nous avions d'abord commencé par une érection artificielle permettant d'apprécier le degré de coudure. La prise en charge dépendait ensuite des résultats de cette érection. Dix des 34 cas (30%) présentant une coudure ventrale avaient bénéficié d'une excision du tissu dysgénésique et d'une mobilisation complète du corps spongieux. Deux cas (6%) présentaient une disproportion minime des corps caverneux ayant bénéficié d'une incision inter caverneuse ventrale, longitudinale et profonde. Six cas (18%) avaient bénéficié d'une intervention de Nesbit et une plicature de l'albuginée du corps caverneux a été réalisée dans 8 cas (24%). Ces cas avaient nécessité une mobilisation du paquet vasculo-nerveux. Quatre patients (12%) avaient un petit pénis et avaient nécessité une greffe ventrale (2 greffes de peau et 2 greffes veineuses). Les 4 patients restant (12%) avaient un urètre court qui avait bénéficié d'une excision des attaches de l'urètre et d'une reconstruction d'un néourètre. Les cas présentant une coudure latérale de la verge (14 patients) avaient bénéficié d'une incision longitudinale latérale au point de coudure maximale suivie d'une plicature de l'albuginée du corps caverneux dans 10 cas (71%) et d'une opération de Nesbit dans 4 cas (29%).Les coudures dorsales (6 cas) avaient bénéficié d'une opération de Nesbit ventrale dans 4 cas (67%) et d'une plicature de l'albuginéedans les 2 cas restant (33%). Les patients présentant une coudure complexe (8 cas) avaient bénéficié d'une plicature séquentielle de l'albuginée sur des bases individuelles suivant les résultats de l'érection artificielle peropératoire dans 5 cas (63%) et d'un désassemblage pénien complet et d'une plicature de l'albuginée dans 3 cas (37%). Résultats: La durée du suivi variait de 6 mois à 2 ans et les résultats étaient satisfaisants pour la majorité des patients. Aucun de nos patients n'avait présenté d'impotence. Un hématome pénien était survenu dans 6.4% des cas et un engourdissement pénien dans 19% des cas dont 3% persistant, tandis qu'une sensation de corps étranger était retrouvée dans 8% des cas. Aucun des patients n'a présenté d'érection douloureuse passés les 3 mois post-opératoires. Une coudure résiduelle a été notée dans 9.6% ce qui avait nécessité une nouvelle intervention de Nesbit dans seulement 3% des cas. Conclusion: La prise en charge de la coudure congénitale de verge peut donner un grand taux de réussite en cas d'approche par une démarche systématique et après un bon councelling préopératoire. Nous recommandons une utilisation limitée de la procédure de Nesbit à moins que la plicature de l'albuginée ne se solde par un échec, il faudra bien ménager le paquet vasculo-nerveux.


African Journal of Urology Vol.9(4) 2003: 157-163


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eISSN: 1110-5704