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PRIMARY NOCTURNAL ENURESIS: A CLINICAL URODYNAMIC EVALUATION AND ANALYSIS OF THERAPEUTIC OPTIONS
Abstract
Objective To assess the clinical evaluation, urodynamic data and therapeutic options in patients with primary nocturnal enuresis.
Patients and Methods A total of 473 patients aged between 5 and 35 years were evaluated clinically and underwent urine analysis and cultures as well as plain radiography of the abdomen. Intravenous urography was done when indicated. A urodynamic study was done in patients with polysymptomatic enuresis, a failed previous therapy and enuresis in adults. Initially, patients with monosymptomatic enuresis and those who had polysymptomatic enuresis with a stable detrusor function were managed by conditioning therapy using a calendar. When urodynamic studies detected detrusor instability (DI), the patients were initially treated by anti-muscarinics.
Results Monosymptomatic enuresis was diagnosed in 329 patients, while the remaining 144 patients had polysymp-tomatic enuresis. Detrusor instability was detected in 36% of the monosymptomatic patients and in 93% of the polysymptomatic patients. Bladder capacities at the first sensation (FS), at normal sensation and at the maximum cystometric capacity (MCC) showed a statistically significant increase in patients with stable detrusor function compared to those with DI. The detrusor pressure (Pdet) was significantly higher at the first sensation and at the MCC in patients with DI than in patients with a stable detrusor. Conditioning therapy showed satis-factory results in 74% of the patients with a better outcome in those with monosymptomatic enuresis. Antimuscarinics treated 91% of both monosymptomatic and polysymptomatic enuretics with DI.
Conclusion Conditioning therapy using a calendar can offer a good therapeutic modality to most patients with primary nocturnal enuresis with stable detrusor function avoiding the costs and side effects of drugs. Pharmacotherapy should only be used when this conditioning therapy fails. Filling cystometry can detect detrusor instability as a cause of enuresis that helps in the proper choice of antimuscarinics as a primary line of treatment.
Enurésie Nocturne Primaire: Evaluation Clinique et Urodynamique et Analyse des Options Thérapeutiques
Objectif Evaluer les données cliniques et urodynamiques et les options thérapeutiques chez des patients présentant une énurésie nocturne primitive.
Patients et Méthodes Un total de 473 patients âgés de 5 à 35 ans ont été évalués cliniquement et ont bénéficié dun examen cytobactériologique des urines et dune radiographie de labdomen sans préparation. Une UIV a été réalisée lorsque nécessaire. Un bilan urodynamique a été fait chez les patients présentant une énurésie poly-symptomatique et dans les cas déchec dun traitement antérieur chez ladulte. Initialement, les patients ayant une énurésie mono-symptomatique et ceux qui étaient polysymptomatiques mais avec une fonction détrusorienne stable étaient pris en charge par traitement conditionné avec un calendrier mictionnel. Lorsque le bilan urodynamique avait détecté une instabilité vésicale, les patients recevaient un traitement initial à base danti-muscariniques.
Résultats Une énurésie mono-symptomatique a été diagnostiquée chez 329 patients, tandis que les 144 patients restants avaient une forme poly-symptomatique. Une instabilité détrusorienne a été détectée dans 36% des formes mono-symptomatiques et dans 93% des patients poly-symptomatiques. La capacité vésicale au premier besoin (B1), à B2 et à la capacité vésicale maximale montrait une augmentation statistiquement significative chez les patients à détrusor stable comparés à ceux qui avaient une instabilité vésicale. La pression détrusorienne était significativement plus élevée à B1 et à la capacité vésicale maximale chez les patients avec une instabilité vésicale que chez les patients avec une vessie stable. Le traitement conditionné a été satisfaisant chez 74% des patients et dautant meilleur chez ceux avec une énurésie mono-symptomatique. Les anti-muscariniques ont traité 91% des formes aussi bien mono-symptomatiques que poly-symptomatiques associées à une instabilité vésicale. Conclusion Un traitement conditionné utilisant un calendrier mictionnel est une méthode efficiente chez la plupart des patients présentant une énurésie primaire avec détrusor stable, évitant les coûts et les effets secondaires des médicaments. Le traitement pharmacologique doit être utilisé quen cas déchec de cette méthode thérapeutique. La cystomanométrie peut détecter une instabilité détruso-rienne et peut aider dans le choix dun traitement anti-muscarinique de première ligne.
African Journal of Urology Vol.8(2) 2002: 68-77
Patients and Methods A total of 473 patients aged between 5 and 35 years were evaluated clinically and underwent urine analysis and cultures as well as plain radiography of the abdomen. Intravenous urography was done when indicated. A urodynamic study was done in patients with polysymptomatic enuresis, a failed previous therapy and enuresis in adults. Initially, patients with monosymptomatic enuresis and those who had polysymptomatic enuresis with a stable detrusor function were managed by conditioning therapy using a calendar. When urodynamic studies detected detrusor instability (DI), the patients were initially treated by anti-muscarinics.
Results Monosymptomatic enuresis was diagnosed in 329 patients, while the remaining 144 patients had polysymp-tomatic enuresis. Detrusor instability was detected in 36% of the monosymptomatic patients and in 93% of the polysymptomatic patients. Bladder capacities at the first sensation (FS), at normal sensation and at the maximum cystometric capacity (MCC) showed a statistically significant increase in patients with stable detrusor function compared to those with DI. The detrusor pressure (Pdet) was significantly higher at the first sensation and at the MCC in patients with DI than in patients with a stable detrusor. Conditioning therapy showed satis-factory results in 74% of the patients with a better outcome in those with monosymptomatic enuresis. Antimuscarinics treated 91% of both monosymptomatic and polysymptomatic enuretics with DI.
Conclusion Conditioning therapy using a calendar can offer a good therapeutic modality to most patients with primary nocturnal enuresis with stable detrusor function avoiding the costs and side effects of drugs. Pharmacotherapy should only be used when this conditioning therapy fails. Filling cystometry can detect detrusor instability as a cause of enuresis that helps in the proper choice of antimuscarinics as a primary line of treatment.
Enurésie Nocturne Primaire: Evaluation Clinique et Urodynamique et Analyse des Options Thérapeutiques
Objectif Evaluer les données cliniques et urodynamiques et les options thérapeutiques chez des patients présentant une énurésie nocturne primitive.
Patients et Méthodes Un total de 473 patients âgés de 5 à 35 ans ont été évalués cliniquement et ont bénéficié dun examen cytobactériologique des urines et dune radiographie de labdomen sans préparation. Une UIV a été réalisée lorsque nécessaire. Un bilan urodynamique a été fait chez les patients présentant une énurésie poly-symptomatique et dans les cas déchec dun traitement antérieur chez ladulte. Initialement, les patients ayant une énurésie mono-symptomatique et ceux qui étaient polysymptomatiques mais avec une fonction détrusorienne stable étaient pris en charge par traitement conditionné avec un calendrier mictionnel. Lorsque le bilan urodynamique avait détecté une instabilité vésicale, les patients recevaient un traitement initial à base danti-muscariniques.
Résultats Une énurésie mono-symptomatique a été diagnostiquée chez 329 patients, tandis que les 144 patients restants avaient une forme poly-symptomatique. Une instabilité détrusorienne a été détectée dans 36% des formes mono-symptomatiques et dans 93% des patients poly-symptomatiques. La capacité vésicale au premier besoin (B1), à B2 et à la capacité vésicale maximale montrait une augmentation statistiquement significative chez les patients à détrusor stable comparés à ceux qui avaient une instabilité vésicale. La pression détrusorienne était significativement plus élevée à B1 et à la capacité vésicale maximale chez les patients avec une instabilité vésicale que chez les patients avec une vessie stable. Le traitement conditionné a été satisfaisant chez 74% des patients et dautant meilleur chez ceux avec une énurésie mono-symptomatique. Les anti-muscariniques ont traité 91% des formes aussi bien mono-symptomatiques que poly-symptomatiques associées à une instabilité vésicale. Conclusion Un traitement conditionné utilisant un calendrier mictionnel est une méthode efficiente chez la plupart des patients présentant une énurésie primaire avec détrusor stable, évitant les coûts et les effets secondaires des médicaments. Le traitement pharmacologique doit être utilisé quen cas déchec de cette méthode thérapeutique. La cystomanométrie peut détecter une instabilité détruso-rienne et peut aider dans le choix dun traitement anti-muscarinique de première ligne.
African Journal of Urology Vol.8(2) 2002: 68-77