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Orofacial injuries in Eclamptic Nigerians
Abstract
A retrospective review of one hundred and seventy three cases of eclampsia seen between 1994 and 2002 was conducted. Twenty one patients (12.1%) whose ages ranged from 18 to 35 years sustained orofacial injuries during the course of their eclamptic fits. Lacerations and bruises on the tongue, gingivae and lips accounted for injuries in all the patients. Temporomandibular joint dislocation was also recorded in one patient. Tongue lacerations were mainly due to tongue biting. Forceful insertion of objects during convulsive episodes was responsible for the bruises and deep lacerations at the ventral surface of the tongue in two patients. Two patients died from severe and uncontrolled bleeding complicated by renal failure and aspiration pneumonia from lacerations on the tongue and gingivae. Vigorous campaign should be carried out to encourage antenatal care attendance by pregnant mothers so that potential cases of eclampsia could be nipped in the bud before progressing to frank eclampsia. Furthermore, additional injuries usually inflicted on pregnant women by anxious relatives from forceful insertion of unpadded objects as mouth props should be discouraged through public health promotional campaigns. Obstetricians should be aware of the possibility of these injuries in an unconscious eclamptic patient and their life-threatening consequences if not promptly diagnosed and managed. The need to seek appropriate and early dental or maxillofacial consultation where such injuries are suspected and where services are available is imperative.
Key words: Orofacial injuries, eclampsia, Nigerians
Résumé
Les blessures buccofaciales chez les Nigérianes éclamptiques
Une analyse rétrospective de cent soixante-treize cas d\'éclampsie traités entre 1994 et 2002 a été faite. Vingt-et-un patientes (12,1%) dont l\'âge variaient entre 18 et 38 ans ont eu des blessures buccofaciales au cours de leurs crises éclamptiques. Des dilacérations et des contusions sur la langue, sur les gencives et sur les lèvres étaient responsables des blessures chez toutes les patientes. La luxation de l\'articulation temporo-mandibulaire a été notée chez une patiente. La dilacération de la langue a été largement occasionnée par la morsure de la langue. L\'insertion par la force des objets pendant les crises convulsives était responsable des conditions et des dilacérations profondes à la face antérieure de la langue chez deux patientes. Deux patientes étaient mortes à cause de l\'hémorragie qui n\'a pas été maîtrisée et qui a été compliquée par l\'insuffisance rénale et la pneumonie de déglutition provoquée par des dilacérations sur la langue et les gencives. Il faut des campagnes rigoureuses pour encourager la fréquentation à des consultations pré-natales par les femmes enceintes pour que les cas d\'éclampsie soient écrasés dans l\'oeuf avant que cela n\'avance vers l\'éclampsie pure. De plus, il faut décourager les blessures supplémentaires infligées aux femmes enceintes par des parents anxieux qui font entrer de force des objets non-outinés dans la bouche comme des soutiens à travers des campagnes de la promotion de la santé publique. Il faut que les obstétriciens soient conscients de la possibilité de ces blessures chez la patiente éclamptique inconsciente et leurs conséquences extrêmement graves si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées. Il est impératif d\'avoir recours aux consultations dentales ou maxillo-faciales où les blessures sont traitées et où les services sont disponibles.
African Journal of Reproductive Health Vol. 8 (3) 2004: 147-151
Key words: Orofacial injuries, eclampsia, Nigerians
Résumé
Les blessures buccofaciales chez les Nigérianes éclamptiques
Une analyse rétrospective de cent soixante-treize cas d\'éclampsie traités entre 1994 et 2002 a été faite. Vingt-et-un patientes (12,1%) dont l\'âge variaient entre 18 et 38 ans ont eu des blessures buccofaciales au cours de leurs crises éclamptiques. Des dilacérations et des contusions sur la langue, sur les gencives et sur les lèvres étaient responsables des blessures chez toutes les patientes. La luxation de l\'articulation temporo-mandibulaire a été notée chez une patiente. La dilacération de la langue a été largement occasionnée par la morsure de la langue. L\'insertion par la force des objets pendant les crises convulsives était responsable des conditions et des dilacérations profondes à la face antérieure de la langue chez deux patientes. Deux patientes étaient mortes à cause de l\'hémorragie qui n\'a pas été maîtrisée et qui a été compliquée par l\'insuffisance rénale et la pneumonie de déglutition provoquée par des dilacérations sur la langue et les gencives. Il faut des campagnes rigoureuses pour encourager la fréquentation à des consultations pré-natales par les femmes enceintes pour que les cas d\'éclampsie soient écrasés dans l\'oeuf avant que cela n\'avance vers l\'éclampsie pure. De plus, il faut décourager les blessures supplémentaires infligées aux femmes enceintes par des parents anxieux qui font entrer de force des objets non-outinés dans la bouche comme des soutiens à travers des campagnes de la promotion de la santé publique. Il faut que les obstétriciens soient conscients de la possibilité de ces blessures chez la patiente éclamptique inconsciente et leurs conséquences extrêmement graves si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées. Il est impératif d\'avoir recours aux consultations dentales ou maxillo-faciales où les blessures sont traitées et où les services sont disponibles.
African Journal of Reproductive Health Vol. 8 (3) 2004: 147-151